Les cas de chikungunya en augmentation dans le département

Le moustique ''tigre'' vecteur de la dengue, du zika et du chikungunya
Selon les derniers chiffres de l'ARS, l'Agence Régionale de Santé, les cas de chikungunya sont en augmentation. La maladie circule à l'Ermitage, à l'Etang-Salé et à Grand Bassin. La situation actuelle avec 32 cas, invite à la plus grande vigilance de tous les réunionnais.

En ce début du mois de décembre le nombre de personnes touchées par le chikungunya augmente.  A ce jour 32 cas ont été confirmé dans notre département. Ils sont répartis en 3 regroupements de foyers actifs à l'Ermitage, à l'Etang-Salé les hauts et à Grand Bassin. la situation actuelle témoigne d'une poursuite de la circulation du virus dans les foyers et d'une dispersion géographique. La plus grande vigilance est demandée à toute la population.

Pour éviter la propagation du virus  les équipes de lutte anti-vectorielle de l'ARS, en lien avec les services communaux, interviennent dès signalement dans les quartiers concernés.

transmission par les moustiques tigres

Comme la dengue, le chikungunya est une maladie transmise par les moustiques tigres (Aedes albopictus). Tout le monde peut être concerné : nourrissons, enfants, adultes, personnes âgées. L’été austral s'est installé, avec des conditions météorologiques plus favorables à la prolifération des moustiques, il est donc important de lutter dès maintenant collectivement pour stopper la circulation du chikungunya rappelle l'ARS. 

Le service de lutte anti-vectorielle est ainsi intervenu à Saint-Gilles-Les-Bains, mais aussi à Saint-Paul, Saint-Louis, Saint-Pierre et Sainte-Marie où des cas suspects ont été signalés. Les interventions sont réalisées dans le quartier d’habitation des personnes malades et éventuellement autour de lieux régulièrement fréquentés  comme le  travail ou encore les sites de loisirs. 

les gestes de prévention 

dès suspicion d'un cas la statégie d'intervention consiste à  : 

  •  éliminer les nids à moustiques (gîtes larvaires) autour du domicile des malades,
  •  réaliser des traitements (insecticides et/ou larvicides),
  •  sensibiliser les habitants aux gestes de prévention,
  •  distribuer des répulsifs aux publics prioritaires,
  •  rechercher de cas suspects autour du domicile d’un cas,
  •  inciter à consulter un médecin en cas de symptômes et à réaliser des analyses par les laboratoires.