Les Comores vont louer un bateau pour transporter de l'eau et de la nourriture à Mayotte

La population mahoraise manque, toujours, d'eau, de nourriture et souvent de lieu o ùs'abriter. La reconstruction, après Chido, prendra deux ans selon la délégation gouvernementale venue en fin d'année 2024.
Le gouvernement des Comores a demandé aux dirigeants de la SGTM (Société de Gestion de Transport Maritime) de louer un navire pouvant transporter 1 500 tonnes afin de venir en aide à Mayotte. Ce bateau pourra livrer d'importantes quantités d'eau potable et de vivres.

Le gouvernement comorien a demandé à SGTM, société chargée de gérer les liaisons maritimes officielles entre les Comores et Mayotte de louer, le plus rapidement possible un navire de charge, afin de livrer de l'eau et des aliments aux sinistrés de Chido.

Les dirigeants comoriens ont reçu le soutien, pour cette démarche, des partenaires internationaux spécialisés dans la gestion des crises humanitaires. L'armateur du Maria Galanta est à Dar es Salam pour négocier la location du bateau indispensable au convoyage de l'aide pour Mayotte.

Cette location sera intégralement financée par l'archipel. Pour acheter l'eau, les vivres et les frais liés aux transports des secours vers Mayotte, le ministère des Finances va ouvrir "un compte destiné à recueillir des fonds pour renforcer les opérations humanitaires", écrit La Gazette des Comores.

Un cyclone en début d'année ?

Le cyclone Chido a mis en évidence les manques dont souffrent les îles de la région en cas de catastrophe climatique majeure. Le président du comité national de gestion de l'après-crise, a souligné l'importance la location de ce navire : "Le transport maritime est une composante essentielle de notre stratégie pour garantir la continuité des secours. Ce bateau de grande capacité permettra d'assurer un approvisionnement durable".

Ce bateau devrait donc répondre aux besoins immédiats, mais renforcer la capacité d'action des Comores "face à de nouvelles crises et notamment d'un autre cyclone, possiblement, début janvier 2025", nous apprend le rédacteur.

Cette location illustrerait la volonté des "autorités comoriennes à coordonner les secours et à travailler en étroite collaboration avec des partenaires régionaux pour faire face à cette situation critique".