Des makis désorientés en plein milieu urbain, en train de se frayer un chemin entre des barbelés ou encore dans des maisons en quête de nourriture…
Ces scènes inhabituelles vous êtes nombreux à les partager sur les réseaux sociaux.
Forcés à se déplacer d’autres peinent à survivre et finissent écrasés par les voitures…
Le cyclone Chido a détruit l’habitat naturel des animaux comme partout sur l’île les arbres enchevêtrés abritaient il y a encore trois semaines une faune sauvage florissante.
Le seul oiseau qui reste c'est le martin triste, on avait aussi des chauves-souris, là plus du tout, comme on peut voir tous les arbres sont couchés donc les makis ne circulent plus trop, il n' y a plus de fruit. (...) Il faudra compter un an voire deux ans avant le retour des fruits.
Issimainla Mari - Chargé de mission zone humide à la FMAE, la fédération mahoraise des associations environnementales
En attendant difficile pour le moment d’évaluer les pertes.
Les oiseaux c'est plus en terme de régénération, en terme de survie, il y avait les nids avec les œufs, je pense que là nous avons une grosse perte à ce niveau là mais en terme d'espèces qui étaient actives sur le secteur je dirais que c'est côté makis qu'il y a le plus de perte.
Issimainla Mari - Chargé de mission zone humide à la FMAE, la fédération mahoraise des associations environnementales
Une phase d’étude et de diagnostic est en cours du côté de la FMAE, il faudra attendre quelques semaines pour avoir les premières données. En attendant, la fédération mahoraise des associations environnementales appelle à la prudence de tout un chacun, il ne faut pas nourrir systématiquement les animaux afin de ne pas les rendre dépendant de l’homme. Prudence également sur les routes pour ne pas écraser les animaux.