Perchée à 1 100m d'altitude dans les hauteurs de l’île, la famille Thiburce a fait de l’horticulture son domaine de prédilection depuis trois générations. “Pendant la période de la Toussaint, ce sont surtout les chrysanthèmes qui figurent en numéro un des fleurs à mettre sur les tombes. Elles sont très appréciées par les Réunionnais”, lance Laetitia Thiburce, co-gérante de l’exploitation familiale. Le chrysanthème, fleur star originaire du Japon. Là-bas, elle est surnommée la “fleur d’or”.
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Des fleurs à cycle court
Ici, la cueillette a commencé depuis une semaine. Un hectare de surface agricole entièrement utilisé pour la culture des alstroemerias, chrysanthèmes, glaïeuls, ou encore gerberas, des fleurs à cycle court. “Ces fleurs ont une durée moyenne de production de trois mois”, explique l’agricultrice. Une fois cueillies, elles sont stockées en chambre froide avant d’être distribuées sur les marchés ou devant les cimetières.
La chaleur, ennemie numéro un
Chaque année, plusieurs millions de bouquets sont vendus en France. Pourtant, en 2023, les récoltes sont légèrement moins bonnes. “L’année a été très sèche, on attend la saison des pluies avec impatience”, martèle Laetitia. Une saison chaude qui oblige les horticulteurs à choisir des variétés de fleurs plus robustes. “On abandonne certaines variétés car elles sont sujettes à des maladies. On doit apprendre à travailler autrement”, déplore la co-gérante de l’exploitation.
Cette année par exemple, les gerberas seront plus rares sur les tombes de La Réunion. La saison chaude et humide a généré des maladies et engendré une diminution de la production.