Les fleurs, vedettes de la Toussaint, ont souffert de la chaleur cette année

Cette année, les fleurs à cycle court ont particulièrement souffert de la chaleur.
Sous serre et en plein champ, alstroemérias, chrysanthèmes, glaïeuls, ou gerberas, ces fleurs sont les inévitables de la Toussaint. Une explosion de couleur pour habiller les tombes. Depuis la semaine dernière, les familles réunionnaises déposent leurs plus beaux bouquets dans les cimetières. Mais cette année, les horticulteurs ont fait face à une saison particulièrement chaude et humide

Perchée à 1 100m d'altitude dans les hauteurs de l’île, la famille Thiburce a fait de l’horticulture son domaine de prédilection depuis trois générations. Pendant la période de la Toussaint, ce sont surtout les chrysanthèmes qui figurent en numéro un des fleurs à mettre sur les tombes. Elles sont très appréciées par les Réunionnais”, lance Laetitia Thiburce, co-gérante de l’exploitation familiale. Le chrysanthème, fleur star originaire du Japon. Là-bas, elle est surnommée la “fleur d’or”.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

 

Coup de chaud pour les fleurs à l’approche de la Toussaint. Certaines variétés ont souffert cet hiver, mais seront toujours présentes sur les tombes mercredi prochain ©Réunion La 1ère

Des fleurs à cycle court

Ici, la cueillette a commencé depuis une semaine. Un hectare de surface agricole entièrement utilisé pour la culture des alstroemerias, chrysanthèmes, glaïeuls, ou encore gerberas, des fleurs à cycle court. Ces fleurs ont une durée moyenne de production de trois mois”, explique l’agricultrice. Une fois cueillies, elles sont stockées en chambre froide avant d’être distribuées sur les marchés ou devant les cimetières. 

Dans cette exploitation, la cueillete a commencé il y a une semaine.

La chaleur, ennemie numéro un 

Chaque année, plusieurs millions de bouquets sont vendus en France. Pourtant, en 2023, les récoltes sont légèrement moins bonnes. “L’année a été très sèche, on attend la saison des pluies avec impatience”, martèle Laetitia. Une saison chaude qui oblige les horticulteurs à choisir des variétés de fleurs plus robustes. “On abandonne certaines variétés car elles sont sujettes à des maladies. On doit apprendre à travailler autrement”, déplore la co-gérante de l’exploitation. 

Cette année par exemple, les gerberas seront plus rares sur les tombes de La Réunion. La saison chaude et humide a généré des maladies et engendré une diminution de la production.