Les "Motards en Colère" de La Réunion estiment que le contrôle technique obligatoire ne passera pas

Les « Motards en Colère » de La Réunion
Alors que les Assises de la Fédération Française des Motards en Colère se tiennent dans l’Hexagone, à La Réunion, la FFMC Réunion 974 estime que le contrôle technique obligatoire ne pourra pas s’appliquer comme prévu, le 1er octobre.

Les Assises de la Fédération Française des Motards en Colère se tiennent en ce moment même dans l’Hexagone.  

A La Réunion, des motards étaient rassemblés hier, samedi 4 juin, devant la préfecture de Saint-Denis. Ils dénonçaient le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues qui doit entrer en vigueur au 1er octobre.  

Des négociations en cours  

Selon Catherine Grasseler, chargée de communication de la FFMC locale, les négociations vont dans le bon sens avec le gouvernement. Elle assure que le contrôle technique ne devrait pas s'appliquer aux motos et que "les dernières informations en faveur de l'abrogation du décret peuvent faire descendre la pression".  

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©Reunion

Sécurité et anti-pollution  

Cette exigence de l’Union Européenne doit pourtant entrer en vigueur en octobre prochain. Un décret rendrait le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues motorisés. Les engins de plus de 125m3 seraient concernés.

Selon les autorités, ce contrôle technique doit permettre "d’améliorer la sécurité des motards » et "lutter contre le bruit et la pollution".   

Un décret qui devrait être abrogé  

Totalement impertinent, estime Catherine Grasseler, de la FFMC Réunion 974. "Nous sommes déjà vigilants, nous entretenons notre moto pour notre sécurité, assure-t-elle.  Ça ne passera pas car ça n’a pas de sens, pas besoin de payer pour cela". 

La FFMC travaille déjà depuis des mois avec le précédent gouvernement. Depuis la réélection d’Emmanuel Macron, les négociations continuent. "Désormais, nous souhaitons finaliser l’abrogation de ce décret avec ce nouveau gouvernement qui nous a confirmé que le contrôle technique ne serait pas mis en place en 2022 tel que l’a sollicité le conseil d’Etat", assure Catherine Grasseler. Affaire à suivre.