Les syndicats enseignants seront mobilisés le mardi 26 janvier à La Réunion. Un appel à la grève a été lancé par l’intersyndicale, faisant ainsi écho à un mouvement de grève national. Dans le viseur : le budget de l’Education nationale, et notamment les suppressions de postes.
Un jour après la rentrée scolaire du 25 janvier, les enseignants seront dans la rue. Rendez-vous est donné devant le rectorat à Saint-Denis, à partir de 10h, mardi 26 janvier. L’intersyndicale appelle à la mobilisation, relayant ainsi le mouvement de grève national.
Suppressions de postes dans le second degré
Les syndicats enseignants dénoncent une nouvelle fois leurs conditions de travail, qui ne cessent de se dégrader au fil des ans. Les suppressions de postes sont aussi à l’ordre du jour. A La Réunion, 55 postes ont été supprimés à la rentrée 2020 dans le second degré, 70 postes à la rentrée 2021, dénonce l’intersyndicale.
Le comité technique académique doit se réunir le vendredi 29 janvier, il y sera justement question des moyens dans le second degré. " On sera aussi attentif à ce moment-là et on appellera peut-être nos collègues à faire des actions pour ce jour-là ", indique Guillaume Aribaud, co-secrétaire de la FSU.
Mutualisation des services et dégradation des conditions
La crise sanitaire a accentué le problème d’effectifs, les services de vie scolaire sont au bord de l’implosion, estiment les syndicats. Pour les agents territoriaux, les difficultés sont les mêmes. Les emplois ne sont pas pérennisés, les contrats précaires et les départs à la retraite ne sont pas renouvelés, selon Jean Daniel Maillot, co-secrétaire de la FSU territoriale.
Les infirmiers scolaires s’inquiètent également de leur avenir, la loi de décentralisation prévoit en effet de les transférer dans des centres de protection maternelle et infantile. Les organisations syndicales demandent le maintien des services et des personnels dans le cadre plein et entier de l’Education nationale.
Des mobilisations à venir
Mardi, ces professionnels de l’Education nationale seront mobilisés pour faire entendre leur voix. Le jeudi 4 février prochain, un appel à la mobilisation est lancé, cette fois à tous les travailleurs, qu’ils soient fonctionnaires ou du privé.