Dans la religion tamoule, la marche sur le feu vient clore une période de purification par le carême. Durant 18 jours, les croyants respectent un carême et participent à des cérémonies pour revivre l’épopée du Mahâbhârata, avant d’affronter le feu en l’honneur de la déesse Pandialé.
Evénement du début d’année
Un moment indispensable au passage à la nouvelle année pour beaucoup de pénitents. Des marches sur le feu sont donc organisées en début d'année dans plusieurs temples de l’île. C’est le cas au temple des Casernes à Saint-Pierre, où la marche est prévue le 1er janvier.
Les préparatifs ont débuté le 15 décembre dernier, avec une première cérémonie. Durant les 18 jours suivants, les cérémonies se déroulent tous les après-midi à partir de 17h30 à la Chapelle des Casernes.
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Un protocole sanitaire strict dans les temples
Du fait de la crise sanitaire qui se poursuit, un protocole sanitaire a été mis en place. Le port du masque est obligatoire à l’intérieur de l’enceinte de la cour du temple, explique Jimmy Rindiou, président du temple – Association Kovil Devi Marliamen.
Un cahier de suivi journalier a également été mis en place. Les personnes qui viennent au temple y inscrivent ainsi leurs noms, prénoms et coordonnées téléphoniques. Du gel hydroalcoolique est aussi à disposition.
Les cérémonies sont aussi adaptées, lors de la première cérémonie, les fidèles ne se sont pas dirigés vers la mer comme à l’habitude. Le 1er janvier, jour de la marche sur le feu, le port du masque sera toujours obligatoire à l’intérieur de la cour du temple et sur la voie publique, précise Jimmy Rindiou.
Une soixantaine de marcheurs au temple de Ravine Creuse à saint-André
Au temple de Ravine Creuse à Saint-André, près de 60 marcheurs honoreront la tradition le dimanche 2 janvier, 40 femmes feront le tour du feu. La marche se fera en fin de journée, à 18h, après que les fidèles se soient rendus à la rivière du côté de Ti Bazar, de 10h à 14h, pour pratiquer les bains rituels des divinités.
L’an dernier, de nombreux temples avaient annulé les marches sur le feu du début d’année à cause de la crise sanitaire.