Logement : de plus en plus de résidences principales à La Réunion

Moins de personnes vivant sous le même toit, cela signifie plus de résidences principales. A La Réunion, leur nombre a augmenté ces dernières années. Et c’est la région Est que les Réunionnais semblent privilégier.
Depuis 2010, le nombre de résidences principales augmente de 1,9% par an, soit 2 fois plus qu’en métropole. L’Insee publie ce mardi 26 juin, une étude qui passe au crible les habitudes des Réunionnais en matière de logement.

On y apprend ainsi que l’île comptait en 2015 pas moins de 319 100 résidences principales. Un chiffre en augmentation durant plusieurs années. La raison : une démographie plus dynamique du fait de la réduction de la taille des ménages. Moins de personnes vivant sous le même toit, cela veut dire plus de logements d’habitation principale.

Plus de personnes seules ou en couple

Les personnes âgées vivent le plus souvent en couple ou seules désormais. Le vieillissement de la population a particulièrement augmenté, ainsi les plus de 60 ans représentent près de 15% en 2015, soit 2 fois plus qu’en 1990.

Les mises en couple tardives ou les séparations plus fréquentes augmentent également le nombre de personnes vivant seules. Elles représentent ainsi 26% de la population en 2015, contre 13% en 1990. Les couples, avec ou sans enfant, ont en revanche diminué sur la même période.
 
Le boom de l’Est

C’est dans la région Est que le nombre de résidences principales a le plus augmenté, en moyenne de 1 000 logements par an entre 2010 et 2015. La Plaine-des-Palmistes, Saint-Benoît et Bras-Panon attirent le plus.

Sainte-Marie, Saint-Leu et La Possession ne sont pas en reste, en revanche la Nord et le Sud se situent dans la moyenne.
 


Le nombre de logements vacants reste stable

8% du parc de logements est inoccupé à La Réunion, soit près de 30 000 habitations. Un chiffre resté stable depuis 1990. C’est à Cilaos et à Salazie qu’elles sont les plus nombreuses, mais les grandes communes comme Saint-Denis et Saint-Benoît ne sont pas épargnées. Dans le chef-lieu par exemple, les maisons étant plus recherchées, les logements collectifs sont plus souvent vacants.

Les résidences secondaires ou occasionnelles, occupées une partie de l’année seulement, représentent 2,2% des logements, soit 7 900 habitations. Elles sont principalement situées dans les communes des Hauts, comme la Plaine-des-Palmistes et Cilaos.