Madagascar : 79 Malgaches en situation irrégulière expulsés de Mayotte

27 Malgaches avaient été expulsé la semaine dernière vers Nosy-Be, mercredi, 52 clandestins ont débarqué, essentiellement des femmes
Les expulsions de ressortissants malgaches entrés sans autorisation légale à Mayotte se succèdent. 27 migrants avaient été expulsés vers Nosy-Be, la semaine dernière. 52 sont arrivés, mercredi, dans un avion spécialement affrété pour ce retour dans leur pays.

L’opération Wuambushu, qui a débuté le 20 avril 2023, à Mayotte ne vise pas à expulser uniquement les Comoriens en situation irrégulière, mais tous les migrants entrés illégalement dans le 101ème département français.

Un avion a déposé à Nosy-Be, ce samedi 22 juillet 2023, 27 Malgaches (Ndlr : des hommes, des femmes et leurs enfants). Ils étaient escortés par des policiers français de la Police de l'air et des Frontières (PAF) et du Centre de Rétention Administratif (CRA). À leur descente sur le tarmac de l’aéroport de Fascène, ils ont ét pris en charge par des gendarmes de la Grande île qui les attendaient, précise L’Express de Madagascar.

Tous ont pu regagner leurs villages respectifs après une rapide audition.

Un avion avec 52 migrants est arrivé hier


Mercredi 26 juillet, un nouvel avion en provenance de Mayotte s’est posé à Nosy-Be avec, à son bord, 52 migrants, interpellés par les gendarmes à Mayotte. Comme les précédents, ils ont été pris en charge à leur descente d’avion par les militaires. Ce groupe était majoritairement féminin.

Cinquante Malgaches ont été interpellées, avec 15 Congolaises au large de Petite-Terre, en début de semaine, nous apprend Midi-Madagascar. Elles faisaient partie des clandestins qui tentaient d'accoster à Mayotte.

Comme précédemment, la justice de Madagascar a ouvert une enquête pour lutter contre cette immigration clandestine. Pourtant, il semble difficile, pour les forces de l’ordre du pays, de les empêcher de fuir la misère. Comment arrêter des familles, qui risquent leur vie et celles de leurs enfants, en embarquant sur des coquilles de noix pour rejoindre une île où elles s’entassent dans des bidonvilles, dans l’espoir de décrocher un emploi.