La coopération régionale est un thème souvent évoqué, parfois constaté, mais loin de statisfaire l'ensemble des îles membres de Commission de l'océan Indien. Certes , des avancées importantes ont été réalisées dans les domaines de la pêche, dans la lutte contre les trafics de drogue ou la sécurité maritime, mais de nombreux domaines restent à développer.
Le président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a souligné en ouverture du CEO Summit au Novotel Alarobia précise 2424.mg, son ambition de renforcer les échanges commerciaux : "Avec le potentiel dont nous disposons, il est inconcevable que l’île Maurice importe encore du maïs d’Argentine, que La Réunion et les Seychelles importent des fruits et légumes d’Espagne, et que l’ensemble de nos pays importe encore du sucre du Brésil", écrit L'Express de Madagascar.
Un marché encore vierge
Une vision largement partagée par la présidente de la région Réunion, Huguette Belo qui a pointé du doigt la faiblesse des échanges commerciaux : "Depuis des décennies, au sein de la COI, la part du commerce régional dans les échanges totaux reste autour de 6 % en moyenne".
Ce constat, largement partagé par l'ensemble des particpants, se heurte à l'eccueil des normes. Une harmonisation des règles sanitaires doit prévaloir pour permettre aux echanges inter-îles de prendre forme.
Cette exigence préalable permettra de concrétiser le projet du secrétaire général de la Commission de l'océan Indien, Edgard Razafindravahy : "Au cœur de l’avenir commun de la région océan Indien, il y a un défi qui surpasse tous les autres: la sécurité alimentaire. C’est une nécessité vitale, une priorité absolue".
Symboliquement, ce CEO Summit refermera ses portes, ce vendredi, "la remise des sept trophées du CEO Awards" , qui récompensera les dernières innovations, écrit Midi Madagascar.