Madagascar craint d’être touchée par l’épidémie de choléra des pays voisins

Les liaisons portuaires et aéroportuaires sont suspendues pour 15 jours entre Madagascar et les Comores.
La Grande île redoute l’arrivée de l’épidémie de choléra des pays de la côte Est de l’Afrique et les îles voisines. Les liaisons maritimes et aériennes avec l’archipel des Comores et Mayotte sont temporairement suspendues pour au moins 15 jours avec la région de Boeny, depuis vendredi.

Le ministre de la Santé des Comores, Loub Yakoutti Attoumane, a déclaré que l’archipel comorien était touché par une épidémie de choléra. Cette officialisation a permis aux pays voisins de prendre instantanément des mesures pour éviter d’être, à leur tour, victime de ce fléau.

Vendredi 2 février 2024, Madagascar a décidé de suspendre pour les quinze prochains jours ses liaisons aériennes et maritimes avec Les Comores. Seuls les navires de commerce pourront accoster. Les équipages n’auront pas le droit de quitter l’embarcation et seront placés en quarantaine (15 jours) avant de pouvoir espérer pénétrer sur le territoire.

Midi-Madagascar précise qu’à l’issue de cette période, les médecins aux frontières examineront l’équipage sur l’embarcation. Si les tests sont négatifs, alors la levée de la quarantaine sera envisagée.

Le Mozambique et les Comores


Cette officialisation de l’expansion rapide d’une épidémie de choléra n’a pas surpris les autorités malgaches. Depuis plusieurs jours, déjà, des informations concordantes faisaient état de la présence de la maladie au Mozambique et d’une possible extension aux Comores.

Outre la suspension des liaisons aériennes et maritimes, le gouverneur de la région de Boeny, comme le préfet de Nosy Be ont annoncé la mise en place de mesures sanitaires dans les ports et aéroports. Les bagages sont désinfectés. S’ils ne peuvent pas utiliser de gel hydroalcoolique, les nouveaux arrivants doivent impérativement se laver les mains.

Le préfet de police de Nosy Be annonce un renforcement des patrouilles terrestre et maritime, jour et nuit, écrit L’Express de Madagascar.