Incendie, meurtre, pendaison, torture, humiliation, les témoins décrivent des scènes inimaginables. Tous affirment que les auteurs de ces actes abjects seraient les militaires d'un escadron arrivé dans la région de Soalika. Une commune rurale située à 245 km à l'Ouest de la capitale.
La commune rurale de Soaloka Miandrivazo est terrorisée. Depuis la fin du mois d'avril 2019, un escadron militaire écume la région située à 245 km à l'Est d'Antananarivo, la capitale.
Ils sont suspectés d'avoir incendié plusieurs maisons et d'avoir pendu un ex-militaire qui travaillait avec la gendarmerie locale pour lutter contre l'insécurité. Les villageois les accusent d'avoir infligé des traitements cruels et inhumains à plus de 50 hommes de la région.
Lors de ces razzias, les "militaires" ont incendié les maisons et les stocks de nourriture. Un élu du secteur témoigne dans lexpress.mg : "Des tonnes de paddy, du manioc et autres sont réduits en cendres avec les habitations. La famine guette dangereusement".
D'après plusieurs sources concordantes, l'escadron agirait sous les ordres d'un colonel, assisté d'un lieutenant de l'armée. Leur stratégie serait de détruire les villages qui servent de refuge aux dahalo (bandes criminelles).
Ils sont suspectés d'avoir incendié plusieurs maisons et d'avoir pendu un ex-militaire qui travaillait avec la gendarmerie locale pour lutter contre l'insécurité. Les villageois les accusent d'avoir infligé des traitements cruels et inhumains à plus de 50 hommes de la région.
Les réserves de nourritures incendiées
Lors de ces razzias, les "militaires" ont incendié les maisons et les stocks de nourriture. Un élu du secteur témoigne dans lexpress.mg : "Des tonnes de paddy, du manioc et autres sont réduits en cendres avec les habitations. La famine guette dangereusement".
D'après plusieurs sources concordantes, l'escadron agirait sous les ordres d'un colonel, assisté d'un lieutenant de l'armée. Leur stratégie serait de détruire les villages qui servent de refuge aux dahalo (bandes criminelles).