Les propos du Pape François concernant les couples homosexuels et leur droit de fonder une famille ont suscité une levée de boucliers chez de nombreux catholiques. À Madagascar, le cardinal Tsarahahazana s'oppose, à la lecture un peu rapide, de l'interview du souverain pontife.
Le cardinal Tsarahazana, président de la conférence des évêques de Madagascar (CEM) est intervenu, ce lundi 26 octobre 2020, pour éteindre la polémique autour des propos du Pape François : "Les personnes homosexuelles ont le droit d'être en famille. Ce sont des enfants de Dieu, elles ont le droit à une famille", écrit La Croix.
Avant de préciser sa pensée, le cardinal a rappelé le contexte dans lequel le chef de l'Église catholique a prononcé cette phrase.
Ce propos est tenu dans un documentaire au cours duquel il est interrogé sur les personnes homosexuelles. Il ne cherche pas à défendre le Pape François, il précise juste dans L'Express de Madagascar que cette réponse est posée dans le cadre d'un documentaire sur sa première année de pontificat. Elle a été légèrement interprétée.
Pour le chef de l'Église à Madagascar, cette phrase a été sortie de son contexte et traduite de manière à être étendue. Sa lecture littérale en espagnol est très différente de sa transcription en italien, selon lui.
La Croix, quotidien catholique de référence, propose une lecture très proche de celle du cardinal de Madagascar.
Le Pape François a régulièrement accueilli avec bienveillance les homosexuels. Cependant, il n'a jamais ouvertement soutenu l'union civile. Une position impossible pour une église catholique très divisée sur le sujet. Le Vatican, comme les cardinaux des quatre coins de la planète sont intervenus, dès hier, pour éteindre la polémique.
Reste que l'Église catholique, comme toute la société s'interroge sur cette question délicate. Le temps fait son œuvre et ce qui semblait impossible il y a 50 ans se modifie, devient envisageable. L'union civile des couples homosexuels est clairement une question d'actualité qui dépasse les religions.
Avant de préciser sa pensée, le cardinal a rappelé le contexte dans lequel le chef de l'Église catholique a prononcé cette phrase.
Ce propos est tenu dans un documentaire au cours duquel il est interrogé sur les personnes homosexuelles. Il ne cherche pas à défendre le Pape François, il précise juste dans L'Express de Madagascar que cette réponse est posée dans le cadre d'un documentaire sur sa première année de pontificat. Elle a été légèrement interprétée.
L'union homosexuel est un sujet sensible dans l'Église catholique
Pour le chef de l'Église à Madagascar, cette phrase a été sortie de son contexte et traduite de manière à être étendue. Sa lecture littérale en espagnol est très différente de sa transcription en italien, selon lui.
La Croix, quotidien catholique de référence, propose une lecture très proche de celle du cardinal de Madagascar.
Le Pape François a régulièrement accueilli avec bienveillance les homosexuels. Cependant, il n'a jamais ouvertement soutenu l'union civile. Une position impossible pour une église catholique très divisée sur le sujet. Le Vatican, comme les cardinaux des quatre coins de la planète sont intervenus, dès hier, pour éteindre la polémique.
Reste que l'Église catholique, comme toute la société s'interroge sur cette question délicate. Le temps fait son œuvre et ce qui semblait impossible il y a 50 ans se modifie, devient envisageable. L'union civile des couples homosexuels est clairement une question d'actualité qui dépasse les religions.