Le Pôle anti-corruption (Pac) vient de juger 60 prévenus. 18 ont été condamnés aux travaux forcés. Ils étaient poursuivis pour trafic de drogues, traites d'êtres humains, d'or, mais aussi d'abus de confiance, menace, favoritisme et corruption. Le 16 septembre 2019 débute une seconde session.
Madagascar, l'un des pays les plus pauvre de la planète, est gangrenée par la corruption et les trafics en tout genre. Tout se vend et tout s'achète. C'est le point commun entre toutes les régions de la planète où les habitants tentent de survivre. Les affairistes sans scrupule ont beau jeu de profiter de la misère ambiante pour contourner les lois au détriment de la population locale qui, bien souvent, devient le complice des exploitants.
Pour essayer d'enrayer ce fléau, les dirigeants de la Grande île ont mis en place un Pôle anti-corruption.
Le Pac a siégé du 19 au 28 août 2019. Au rôle de cette première audience dix affaires et soixante accusés. Dix-huit prévenus ont été reconnus coupables et condamnés à des peines de travaux forcés et de lourdes amendes. Claudine Razimamonjy, femme d'affaires interpellée en avril 2017, était La figure de cette première session. Elle a été reconnue coupable de détournement et recel de deniers publics. Elle va passer les sept prochaines années de sa vie aux travaux forcés et devra en sortant payer cent millions d'ariary (24 652,90 euros) d'amende écrit L'Express de Madagascar.
Le Pôle anti-corruption a des compétences élargies. Il poursuit les trafiquants d'or, de bois et de pierres précieuses, d'êtres humains, de drogue. Il lutte aussi contre les corrupteurs, les corrompus, les détournements de fonds publics, le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale. Son spectre couvre toutes les plaies béantes dont souffre Madagascar. La prochaine session va débuter le 16 septembre, six autres sessions sont programmées avant la fin de l'année 2019.
Le procureur de la République, Solofohery Razafindrakoto, interrogé sur la possible apparition de politiques dans ces dossiers a souligné : "Jusqu'ici, il n'est pas démontré que d'anciens membres du gouvernement sont impliqués dans ces affaires".
Pour essayer d'enrayer ce fléau, les dirigeants de la Grande île ont mis en place un Pôle anti-corruption.
10 jours d'audience
Le Pac a siégé du 19 au 28 août 2019. Au rôle de cette première audience dix affaires et soixante accusés. Dix-huit prévenus ont été reconnus coupables et condamnés à des peines de travaux forcés et de lourdes amendes. Claudine Razimamonjy, femme d'affaires interpellée en avril 2017, était La figure de cette première session. Elle a été reconnue coupable de détournement et recel de deniers publics. Elle va passer les sept prochaines années de sa vie aux travaux forcés et devra en sortant payer cent millions d'ariary (24 652,90 euros) d'amende écrit L'Express de Madagascar.
Pas de politiques dans ces dossiers pour l'instant
Le Pôle anti-corruption a des compétences élargies. Il poursuit les trafiquants d'or, de bois et de pierres précieuses, d'êtres humains, de drogue. Il lutte aussi contre les corrupteurs, les corrompus, les détournements de fonds publics, le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale. Son spectre couvre toutes les plaies béantes dont souffre Madagascar. La prochaine session va débuter le 16 septembre, six autres sessions sont programmées avant la fin de l'année 2019.
Le procureur de la République, Solofohery Razafindrakoto, interrogé sur la possible apparition de politiques dans ces dossiers a souligné : "Jusqu'ici, il n'est pas démontré que d'anciens membres du gouvernement sont impliqués dans ces affaires".