Une chaleur et un brouillard indédits couvrent Tananarive depuis vendredi. Les autorités ont demandé des tests. Ils ont révélé un taux important de particules fines. A l'Est de la capitale, en brousse, cultures et habitations ont été frappées par le vent et la grêle.
Le taux de particules fines relevé dans l'air de la capitale ces derniers jours est dix fois supérieur aux normes en vigueur fixées par l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Depuis la fin de la semaine dernière, Tananarive baigne dans un brouillard inhabituel. L'Express de Madagascar souligne que cette couche grisâtre empêche de voir les constructions et les monuments qui surplombent Tana depuis les faubourgs situés en contrebas.
Les analyses réalisées à la demande du ministre de l'Environnement et du développement durable sont très inquiétantes.
Baomiavotse Vahimala Raharinirina qui dénonce : "Nous sommes les propres auteurs de cette pollution asphyxiante. On ne fait que scier la branche sur laquelle on est assis".
Les causes sont multiples. Le docteur Jean-Claude Salama, directeur de la gestion des pollutions met en cause : "Les gaz des briqueteries, la combustion du charbon de bois, les gaz d'échappement des véhicules, les fumées des usines et les feux de brousses", toujours plus nombreux.
Cette pollution a des conséquences sur la santé de la population prévient le médecin. L'augmentation des maladies cardio-respiratoires et les maladies cutanées sont liées à cette dégradation de l'air.
En attendant que des solutions pérennes soient enfin mise en place, la ministre de l'Environnement demande aux habitants participer à la lutte contre la pollution : "La verdure à Tsarasaotra et à Tsimbazaza n'est plus suffisante pour aspirer les carbones dans l'atmosphère de la capitale. Il faut planter des arbres et d'autres plantes".
À l'Est de la capitale, cette chaleur subite est venue percuter la masse d'air plus fraîche provoquant des vents violents et des averses de grêles. La région de l'Alaotro Mangoro a été dévastée. Les cultures et une demie-douzaine de cases recouvertes d'un toit de "chaume" ont été balayées par le mauvais temps.
Les prévisionnistes malgaches avaient prévenu que des événements météorologiques toucheraient l'Est de la capitale pendant le week-end, mais personne ne pouvait s'attendre à une telle violence. Des centaines de villages de brousse des hautes terres ont été touchés précise 2424.mg.
Les analyses réalisées à la demande du ministre de l'Environnement et du développement durable sont très inquiétantes.
Baomiavotse Vahimala Raharinirina qui dénonce : "Nous sommes les propres auteurs de cette pollution asphyxiante. On ne fait que scier la branche sur laquelle on est assis".
Les habitants de Tana doivent planter des arbres
Les causes sont multiples. Le docteur Jean-Claude Salama, directeur de la gestion des pollutions met en cause : "Les gaz des briqueteries, la combustion du charbon de bois, les gaz d'échappement des véhicules, les fumées des usines et les feux de brousses", toujours plus nombreux.
Cette pollution a des conséquences sur la santé de la population prévient le médecin. L'augmentation des maladies cardio-respiratoires et les maladies cutanées sont liées à cette dégradation de l'air.
En attendant que des solutions pérennes soient enfin mise en place, la ministre de l'Environnement demande aux habitants participer à la lutte contre la pollution : "La verdure à Tsarasaotra et à Tsimbazaza n'est plus suffisante pour aspirer les carbones dans l'atmosphère de la capitale. Il faut planter des arbres et d'autres plantes".
La grêle et le vent dévastent les hauts plateaux à l'Est de Tana
À l'Est de la capitale, cette chaleur subite est venue percuter la masse d'air plus fraîche provoquant des vents violents et des averses de grêles. La région de l'Alaotro Mangoro a été dévastée. Les cultures et une demie-douzaine de cases recouvertes d'un toit de "chaume" ont été balayées par le mauvais temps.
Les prévisionnistes malgaches avaient prévenu que des événements météorologiques toucheraient l'Est de la capitale pendant le week-end, mais personne ne pouvait s'attendre à une telle violence. Des centaines de villages de brousse des hautes terres ont été touchés précise 2424.mg.