C'est le scandale qui agite Madagascar ce jeudi 3 octobre 2019. De nombreux lycées de la Grande île ont été contraints d'utiliser les "sujets de garde", les sujets d'examen d'histoire, géographie et de physique-chimie circulant sur les réseaux sociaux. La gendarmerie est saisie du dossier.
L'alerte est arrivée, ce mercredi 2 octobre, par les réseaux sociaux. C'est d'ailleurs sur Internet que les sujets de géographie, histoire et physique chimie circulaient bien avant l'ouverture des salles de classe. La fuite a contraint le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique à reporter les épreuves de Physique-Chimie à ce jeudi après-midi écrit Midi-Madagasikara. Selon la presse locale, ces fuites ont été organisées dans le seul but de perturber le déroulement des examens afin de décrédibiliser le ministère de l'Éducation. La proximité des élections municipales pourrait expliquer cette fuite des examens.
Cette fuite des sujets est à l'origine de tensions et de bousculades dans les cours de plusieurs lycées. À Toamasina, trois personnes ont été blessées lors d'échauffourées, les parents des candidats étant venus manifester leur désarroi dans les centres d'examens. La gendarmerie a ouvert une enquête : "Pour faire la lumière sur cette affaire. À l'issue des investigations nous pourrons dire exactement d'où provient cette fuite des sujets du BAC", a confié à L'Express de Madagascar le général Richard Ravalomanana, secrétaire d'Etat à la gendarmerie nationale.
La gendarmerie recherche l'origine des fuites
Cette fuite des sujets est à l'origine de tensions et de bousculades dans les cours de plusieurs lycées. À Toamasina, trois personnes ont été blessées lors d'échauffourées, les parents des candidats étant venus manifester leur désarroi dans les centres d'examens. La gendarmerie a ouvert une enquête : "Pour faire la lumière sur cette affaire. À l'issue des investigations nous pourrons dire exactement d'où provient cette fuite des sujets du BAC", a confié à L'Express de Madagascar le général Richard Ravalomanana, secrétaire d'Etat à la gendarmerie nationale.