Trois anciens dirigeants des Comores, devenus des opposants au Président se sont réfugiés à Madagascar. Ils se disent victimes d'une véritable chasse aux sorcières de la part du gouvernement actuel. Ils demandent l'asile politique pour ne pas être expulsés vers l'archipel.
L'absence d'information concernant un pays de la zone ne signifie pas que tout se passe sans heurt. Les Comores n'occupent plus la une de l'actualité et pourtant les tensions y sont toujours très vives. La main mise de l'Etat sur les médias de l'archipel, public et "privés", permet de passer sous silence, l'arrestation et l'incarcération massive des opposants au régime. De temps en temps, sur les réseaux sociaux apparaissent des publications. Cette fois, l'image est différente, il y a trois mois, trois dignitaires des Comores ont trouvé refuge à Madagascar.
Ces trois opposants au régime de l'union des Comores demandent l'asile politique à la Grande île. Ce trio est composé d'un ancien député, d'un militant politique et d'Adourahim Ben Moussa Ed, ex-préfet et secrétaire-général auprès du ministère de l'Intérieur comorien. Ce dernier précise dans L'Express de Madagascar : "Près de trois cents opposants au régime sont déjà incarcérés dont deux cents à la prison d'Anjouan et une centaine à Moroni. Nous sommes traqués sans que des avis de recherche ne soient lancés et sans charge valable. Le pire nous guette en cas de rapatriement. Aussi, demandons-nous un statut de réfugié".
De nombreux opposants au régime actuel sont aujourd'hui détenus. Parmi eux, l'ex-président Sambi qui est assigné à résidence depuis le 21 août 2018. Une mesure coercitive qui tient compte de l'état de santé de l'ex-leader des Comores.
Ils redoutent d'être rapatriés aux Comores
Ces trois opposants au régime de l'union des Comores demandent l'asile politique à la Grande île. Ce trio est composé d'un ancien député, d'un militant politique et d'Adourahim Ben Moussa Ed, ex-préfet et secrétaire-général auprès du ministère de l'Intérieur comorien. Ce dernier précise dans L'Express de Madagascar : "Près de trois cents opposants au régime sont déjà incarcérés dont deux cents à la prison d'Anjouan et une centaine à Moroni. Nous sommes traqués sans que des avis de recherche ne soient lancés et sans charge valable. Le pire nous guette en cas de rapatriement. Aussi, demandons-nous un statut de réfugié".
De nombreux opposants au régime actuel sont aujourd'hui détenus. Parmi eux, l'ex-président Sambi qui est assigné à résidence depuis le 21 août 2018. Une mesure coercitive qui tient compte de l'état de santé de l'ex-leader des Comores.