Cette adoption par le Conseil des ministres, du projet de loi, était fortement soutenue par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). En intégrant, la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine), Madagascar ouvre son marché intérieur aux pays signataires en réduisant ses barrières tarifaires et profité des avantages similaires en commerçant avec ses voisins, écrit L'Express de Madagascar. Un potentiel mis en exergue par les rédacteurs du compte rendu hebdomadaire de l'exécutif.
En septembre dernier, le gouvernement a présenté le Zlecaf aux acteurs économiques et aux citoyens. Le public, qui a fait le déplacement, a généralement été convaincu par l'intérêt de cette entrée dans le marché africain. Les économistes du PNUD estiment que le Zlecaf est un "tremplin pour l’accélération de l’intégration économique pour Madagascar". Il sera bénéfique aux femmes et aux jeunes de la Grande île, notait Midi Madagascar, le 25 septembre 2024.
Le secteur privé directement concerné
La signature du projet de loi ne pouvait pas avoir lieu sans le feu vert des acteurs économiques. Le ministre de l'Industrie et du Commerce, David Ralambofiringa, a passé l'essentiel de son temps, ces derniers mois, à rencontrer les chefs d'entreprise pour présenter l'intérêt, mais aussi aux obligations liées à cette entrée : "Avant d’intégrer ce marché, il faudrait d’abord se préparer aux exigences de la Zlecaf, mais aussi, il faut savoir les avantages que les acteurs pourraient en tirer. Nous espérons que l’intégration de Madagascar permettra de développer les exportations de biens et services ainsi que les investissements".
Le marché de la Zone de libre-échange continentale africaine est estimé à 3 400 milliards de dollars. Un potentiel important qui permettra aux acteurs économiques malgaches de parler avec de nouveaux potentiels clients. Après l'Europe et l'Asie, Madagascar se tourne vers le continent africain.