Le ministre des Mines s'est emparé du dossier pétrolier de Madagascar. Le sous-sol et les fonds marins de Madagascar renferment des hydrocarbures. La compagnie pétrolière Madagascar-Oil est censée exploiter cette ressource. En 2012, il était question d'une production quotidienne de 180 000 barils par jour. Treize années plus tard, le compte n'y est pas.
Il a été question d'une production quotidienne de 6 000 barils en 2015, puis 8 000 en 2024, mais dans les faits, le puit a cessé sa production de pétrole brut en 2016.
Le ministre, Herindrainy Rakotomalala, est conscient de ce constat affligeant, mais il ne perd pas espoir et souhaite, rapidement être en mesure de répondre aux besoins de la Jirama (Entreprise publique de services d'électricité et d'eau à Madagascar) pour alimenter les centrales électriques thermiques.
Une vision ambitieuse
2424.mg écrit : "Pour le ministre Herindrainy Rakotomalala, ce projet pétrolier à Tsimiroro devrait contribuer à l’indépendance de Madagascar en fuel lourd. Il rappelle que le potentiel du gisement du bloc 3104 exploité par Madagascar Oil est de 1,47 milliard de barils. Le besoin de la Jirama, qui est le premier utilisateur de ce produit au pays, n’est pour sa part que d’environ 3 500 barils jours".
Si Tsimiroro est le premier gisement exploité à Madagascar. Sa production est, pour l'instant anecdotique, mais elle a le mérite d'exister et de permettre d'espérer d’autant plus que la Grande île dispose d'autres points sédimentaires onshore (sur terre) et offshore (en mer).
Cette ressource restant indispensable à la production d'énergie dans le monde, des investisseurs privés sont dans les starting-blocks pour financer les travaux et exploiter la ressource.
Reste à définir les modalités et les garde-fous pour garantir l'efficacité de cette activité, précise Midi-Madagasikara.