Hier, vendredi 5 avril, une chaloupe avec à son bord trois membres d'équipage réunionnais a chaviré. L'un d'entre eux est décédé, les deux autres sont blessés.
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Un marin réunionnais de 52 ans est décèdé après le chavirage d’une chaloupe à proximité de l’île d’Amsterdam hier, vendredi 5 avril.
Une lame de fond suivie d’une vague de submersion a fait chavirer une chaloupe avec trois membres d’équipage réunionnais à son bord. Les marins travaillaient sur le navire langoustier Austral, propriété de la SAPMER.
Les précisions avec Delphine Poudroux et Willy Fontaine.
Sur place, le médecin n’a pu que constater le décès de l’un des trois marins. Les deux blessés ont été pris en charge et mis en sécurité dans le refuge d’Entrecasteaux. Une équipe de renfort de la base est partie dès l’aube, samedi 6 avril. Elle a rejoint la première équipe sur le site et ont passé la nuit avec les membres de l'équipage au refuge.
Ce dimanche 7 avril au matin, l'un des deux marins blessés doit rallier la base de Martin-de-Viviès par voie terrestre, soit 11 km à pieds, en compagnie d'un 4 sauveteurs. Les 3 autres sauveteurs resteront avec l'autre marin, le temps que son état s'améliore sur les 2 ou 3 prochains jours.
Le corps du marin défunt a pu être transporté à bord de l'Austral malgré le relief et notamment la crête située au-dessus de la Baie aux Loups. L'homme, âgé de 52 ans, naviguait sur le navire langoustier depuis 2016.
Depuis les années 1950, la France y assure une présence permanente sur la base Martin-de-Viviès, qui se trouve à l'opposé de la zone où ont échoué les marins. Cette zone est en effet un site reculé, difficile d'accès. Un médecin mais aussi des spécialistes mécaniques ou encore des scientifiques vivent sur cette base. Les scientifiques y effectuent des recherches sur la qualité de l'air notamment, l'île étant une des plus éloignées de tout continent.
En septembre dernier, deux marins rescapés de la Golden Globe Race avaient été recueillis que l'île d'Amsterdam, acheminés par le patrouilleur maritime français Osiris.
Une lame de fond suivie d’une vague de submersion a fait chavirer une chaloupe avec trois membres d’équipage réunionnais à son bord. Les marins travaillaient sur le navire langoustier Austral, propriété de la SAPMER.
Les précisions avec Delphine Poudroux et Willy Fontaine.
Opérations de secours en cours
Les trois hommes se sont retrouvés à la mer aux abords des côtes de l’île Amsterdam et ont échoués sur le rivage à proximité d’Entrecasteaux. Dès l’alerte donnée par le capitaine du navire, une procédure de secours a été mise en place par les services opérationnels de la SAPMER, du Centre Régional de Surveillance et de Sauvetage et des Terres Australes et Antarctiques Françaises.Sur place, le médecin n’a pu que constater le décès de l’un des trois marins. Les deux blessés ont été pris en charge et mis en sécurité dans le refuge d’Entrecasteaux. Une équipe de renfort de la base est partie dès l’aube, samedi 6 avril. Elle a rejoint la première équipe sur le site et ont passé la nuit avec les membres de l'équipage au refuge.
Ce dimanche 7 avril au matin, l'un des deux marins blessés doit rallier la base de Martin-de-Viviès par voie terrestre, soit 11 km à pieds, en compagnie d'un 4 sauveteurs. Les 3 autres sauveteurs resteront avec l'autre marin, le temps que son état s'améliore sur les 2 ou 3 prochains jours.
Le corps du marin défunt a pu être transporté à bord de l'Austral malgré le relief et notamment la crête située au-dessus de la Baie aux Loups. L'homme, âgé de 52 ans, naviguait sur le navire langoustier depuis 2016.
Une base française au milieu du Sud de l'Océan Indien
L'île d'Amsterdam est une base française située au milieu du sud de l'Océan Indien. 24 personnes vivent sur ce petit bout de terre de 58 km², à proximité d'une autre l'île administrée par la Terres Australes et Antarctiques Françaises, celle de Saint-Paul.Depuis les années 1950, la France y assure une présence permanente sur la base Martin-de-Viviès, qui se trouve à l'opposé de la zone où ont échoué les marins. Cette zone est en effet un site reculé, difficile d'accès. Un médecin mais aussi des spécialistes mécaniques ou encore des scientifiques vivent sur cette base. Les scientifiques y effectuent des recherches sur la qualité de l'air notamment, l'île étant une des plus éloignées de tout continent.
En septembre dernier, deux marins rescapés de la Golden Globe Race avaient été recueillis que l'île d'Amsterdam, acheminés par le patrouilleur maritime français Osiris.