26 Chagossiens se sont envolés vers le Bahreïn, lundi 28 octobre 2019. De là, ils ont embarqué dans un avion militaire pour se poser à Diego-Garcia, l'île principale de l'archipel transformée en base militaire américaine depuis le début des années 70.
Difficile d'imaginer l'émotion des 26 Chagossiens qui ont foulé pour la première fois ce lundi le sol de leur pays. Depuis 1973 année de la déportation des derniers habitants, plus aucun originaire n'avait eu l'occasion de poser les yeux sur la terre de leurs ancêtres.
26 hommes et femmes ont accepté de faire ce voyage de Maurice, l'Angleterre ou des Seychelles pour avoir la chance de remettre enfin le pied sur l'archipel.
IonNews a rencontré Patrick Amoogum, 54 ans, l'un des Chagossiens invité. Il confiait son émotion avant de s'envoler : "Ma mère est une native. Elle est décédée, il y a huit mois. Mon père, parti depuis longtemps, avait construit une chapelle. Je veux voir si elle est toujours là".
Ce retour encadré par les autorités britanniques n'est pas du goût du gouvernement mauricien. Il estime que cette démarche bafoue, encore une fois, ses revendications de souveraineté sur l'archipel.
Pour mémoire, les magistrats de la Cour internationale de La Haye ont intimé au Royaume-Uni la restitution de l'archipel. Un jugement conforté par l'Assemblée générale des Nations Unies qui a soutenu la demande de l'île Maurice concernant la reconnaissance de la possession des Chagos et le départ de l'armée américaine de Diego-Garcia.
On peut également admettre le désir des Chagossiens de découvrir leur archipel et de participer à ce "pélerinage".
26 hommes et femmes ont accepté de faire ce voyage de Maurice, l'Angleterre ou des Seychelles pour avoir la chance de remettre enfin le pied sur l'archipel.
Poser ses pas dans ceux de ses ancêtres
IonNews a rencontré Patrick Amoogum, 54 ans, l'un des Chagossiens invité. Il confiait son émotion avant de s'envoler : "Ma mère est une native. Elle est décédée, il y a huit mois. Mon père, parti depuis longtemps, avait construit une chapelle. Je veux voir si elle est toujours là".
Ce retour encadré par les autorités britanniques n'est pas du goût du gouvernement mauricien. Il estime que cette démarche bafoue, encore une fois, ses revendications de souveraineté sur l'archipel.
Deux résolutions en faveur de la restitutions des Chagos à Maurice
Pour mémoire, les magistrats de la Cour internationale de La Haye ont intimé au Royaume-Uni la restitution de l'archipel. Un jugement conforté par l'Assemblée générale des Nations Unies qui a soutenu la demande de l'île Maurice concernant la reconnaissance de la possession des Chagos et le départ de l'armée américaine de Diego-Garcia.
On peut également admettre le désir des Chagossiens de découvrir leur archipel et de participer à ce "pélerinage".