Mardi, l’épouse de l’un des cinq passagers partis en mer à bord d’un speed-boat, se rend à la police de La Gaulette pour signaler la disparition de son mari et de ses quatre amis. Ils ont embarqué, dimanche, pour essayer un speed-boat, mais depuis elle n’a plus de nouvelles. "Les cinq amis habitent à Trou-d‘Eau-Douce, Chamarel, Case Noyale et Vallée-Pitot", précise Défimédia.
Les forces de l’ordre lancent des recherches et alertent le service de lutte contre les trafics de stupéfiants. L’axe Réunion/Maurice par la mer étant devenu une route pour les trafiquants de drogues de l’île sœur. En fait, il est réellement question d'une mésaventure et non d'un trafic.
Un appel de détresse reçu en début de nuit
Mardi soir, il est un peu plus de 20h quand le SDIS reçoit, par GSM, une demande d’assistance des cinq naufragés. Victimes d’une panne, ils dérivent le long de la côte Est.
La mer étant relativement calme. Le Cross RU, qui gère ces opérations, rassure les cinq hommes. Les secours seront mis en œuvre avant l’aube et dès les premières heures du jour, la SNSM viendra les remorquer. L’hélicoptère de la gendarmerie localise l’embarcation et transmet le point GPS aux secours en mer. Le speed-boat est à 15 miles au large de Saint-André.
Comme promis, la vedette orange des Sauveteurs en mer ne tarde pas à les rejoindre. La prise en charge des naufragés et le remorquage se passent sans difficulté. Tout le monde est convoyé vers le port de la Pointe-des-Galets.