Les Mauriciens vivent les pieds dans l'eau. Depuis des semaines, la pluie succède aux averses, aux orages et aux précipitations. Cette situation devient pesante et nos voisins s'impatientent de voir enfin une accalmie durable.
Ce temps maussade, voire exécrable, pèse d'autant plus sur le moral qu'aujourd'hui nos "cousins" ont du mal à suivre les décisions des autorités.
Ce jeudi 31 mars, les services météorologiques des Vacoas écrivent : "Périodes nuageuses ce matin et au cours de la journée avec des averses passagères principalement à l'Est, au Sud et sur le plateau central. Les averses seront temporairement d'intensité renforcée. Des poches de brouillards se présenteront sur les hauteurs ainsi la visibilité."
En clair, ça va tomber, mais ces averses ne justifient pas l'émission d'un avis de fortes pluies.
Les Mauriciens demandent de la cohérence
Cette analyse est probablement juste, mais les citoyens qui subissent les affres du ciel aimeraient comprendre pourquoi des situations similaires n'aboutissent pas à des décisions identiques.
Il y a deux semaines, le ministère de l'Éducation nationale décidait de recourir aux cours en "distanciel" et de fermer les écoles pour limiter les déplacements des élèves. Aujourd'hui, malgré un risque "d'averses temporairement d'intensité renforcée", tout le monde peut circuler sans la moindre restriction. Le titre de L'Express de Maurice, ce jeudi 31 mars, n'est pas uniquement informatif : "Météo : Ni avis de fortes pluies ni congé scolaire", il soulève la question de nombreux citoyens. Les décisions sont elles cohérentes ?
Cette semaine, comme les précédentes, la pluie est incessante. Les sols sont gorgés d'eau et le risque d'inondation est très élevé. Espérons que les précipitations vont rester cantonnées sur le Plateau Central et les hauteurs du Sud et de l'Est de l'île Maurice.