8 991 des macaques à longue queue de Maurice ont été vendus à des laboratoires en 2014. L'information vient du du ministère des Finances Mauricien. Une association de protection des animaux de laboratoire dénonce une augmentation de 48 % d'une année sur l'autre.
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Dans un communiqué, l’association British Union against Vivisection (BUAV - Association Britannique contre la vivisection) précise que les singes vendus ont été acheminés vers les Etats-Unis, mais aussi vers la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Espagne. "Beaucoup d’entre eux, capturés dans la nature, étaient destinés à la société "Primate Products", une compagnie d’élevage de singes basée en Floride qui fait face à une controverse autour de son projet d’agrandissement, dans le but d’approvisionner les laboratoires américains en singes", dénonce la BUAV qui dénonce régulièrement ce commerce à Maurice, notamment par l'intermédiaire de vidéos.
Celle-ci expose ce qui arrive aux singes exportés dans un laboratoire allemand. Ils sont utilisés dans des recherches sur le cerveau. Pour cela, des scientifiques scient leurs crânes pour implanter un dispositif dans leurs cerveaux permettant d'injecter directement certaines substances, et observer ensuite le résultat. A^près les opérations chirurgicales, les animaux souffrent d'infections, sans parler de la douleur liée au fait d'avoir un dispositif installé de manière permanente dans le cerveau...
«Ces chiffres choquants représentent un commerce de la misère et de la souffrance et reflètent le côté négatif d’un pays qui tente de se promouvoir au niveau international comme une île paradisiaque pour les vacances», fait valoir Sarah Kite, directrice de projets spéciaux à la BUAV, citée par l'Express.mu.
Des représentants de l’association britannique ont rencontré le ministre de l’Environnement le mois dernier. Une pétition ayant recueilli plus de 16 000 signatures a été remise à cette occasion.
Celle-ci expose ce qui arrive aux singes exportés dans un laboratoire allemand. Ils sont utilisés dans des recherches sur le cerveau. Pour cela, des scientifiques scient leurs crânes pour implanter un dispositif dans leurs cerveaux permettant d'injecter directement certaines substances, et observer ensuite le résultat. A^près les opérations chirurgicales, les animaux souffrent d'infections, sans parler de la douleur liée au fait d'avoir un dispositif installé de manière permanente dans le cerveau...
«Ces chiffres choquants représentent un commerce de la misère et de la souffrance et reflètent le côté négatif d’un pays qui tente de se promouvoir au niveau international comme une île paradisiaque pour les vacances», fait valoir Sarah Kite, directrice de projets spéciaux à la BUAV, citée par l'Express.mu.
Des représentants de l’association britannique ont rencontré le ministre de l’Environnement le mois dernier. Une pétition ayant recueilli plus de 16 000 signatures a été remise à cette occasion.