Le manque d’eau devient un sujet de préoccupation majeure dans l’île sœur. Cette semaine, le gouvernement a voulu sensibiliser les citoyens sur l’obligation de réduire sa consommation, nous apprend Radio-One. L’arrosage des jardins, le lavage des voitures, comme les bains sont proscrits. Chaque litre compte !
Si les agents en charge de la surveillance du niveau des nappes phréatiques tirent la sonnette d’alarme, une révision de la distribution deviendra indispensable et des coupures obligatoires.
Les habitants de Grand-Gaube sont très inquiets. En 2017, déjà, ils n’avaient pu fêter Noël, faute d’eau au robinet. Dans le Nord, c’est presque devenu habituel.
La compagnie des eaux espère des pluies salvatrices avant la mi-décembre 2022.
Deux énormes incendies
La faute à pas de chance, la loi de Murphy ? Ce manque d’eau correspond au moment où d’importants incendies éclatent. Logique ! L’environnement général est sec, il fait chaud et les alizés sont puissants. La moindre étincelle suffit à embraser la nature.
Lundi, les sapeurs-pompiers étaient mobilisés à Rivière-Créole. Un feu de végétation difficile d’accès, sur un terrain difficile, écrit Défimédia.
Le lendemain, alors que les braises de la veille fument encore, ils doivent intervenir sur le site d’enfouissement de Mare-Chicose. Le nuage de fumée noire qui s’élève dans le ciel rend l’air irrespirable dans le Sud et l’Est de l’île sœur. Finalement, grâce aux renforts de Mahébourg et Curepipe, ils parviennent à circonscrire le sinistre, conclut L'Express de Maurice.
Reste que ces incendies obligent les soldats du feu à utiliser d’énormes quantités d’eau. Ce précieux liquide qui risque à terme de manquer.