Maurice : l'ex-gouverneur de la Banque de Maurice libéré sous caution

L'ex-gouverneur de la Banque de Maurice, Harvesh Seegolam, a été présenté devant le juge, samedi. Il est suspecté de détournement de fonds et de malversation au détriment de la MIC (45 Mo de Rs).
L'ex-gouverneur de la Banque de Maurice, Harvesh Seegolam, a été amené devant le tribunal, samedi 4 janvier 2025. Il est suspecté de détournement de fonds et de malversation (45 millions de roupies mauriciennes) au détriment de la Mauritius Investment Corporation (MIC). Il est ressorti libre, mais doit s'acquitter d'une caution de 5 millions de roupies (101 814 €).

L'ex-gouverneur de la Banque de Maurice, Harvesh Seegolam, a été présenté, samedi 4 janvier 2025, devant la "Weekend Court à Port-Louis", nous apprend L'Express de Maurice. Poursuivi, pour détournement de fonds et malversation, il est ressorti libre, mais sous caution. Il a versé, immédiatement, 250 000 roupies mauriciennes (5 091 €) et devait s'acquitter de la même somme dimanche. Il devra également signer une reconnaissance de dette de 5 000 000 Rs (101 814 €). 

L'accusation via le ministère public avait requis le placement en détention provisoire du mis en cause afin d'éviter "le risque de manipulation de témoins clés, le risque de fuite d’informations et le risque de manipulation des preuves, la police craignant que Harvesh Seegolam n’altère des documents cruciaux pour l’enquête."

Le juge suit l'argumentation de la défense

Ces trois arguments ont été, vivement, combattus par la défense. Les avocats ont souligné la volonté de leur client de coopérer pleinement à l'enquête. Une plaidoirie entendue par le juge qui a accepté la remise en liberté sous caution (5 Mo de roupies).

Harvesh Seegolam est suspecté de détournement de fonds. Il est question d'une malversation présumée de 48 millions de roupies au détriment de la Mauritius Investment Corporation (MIC), structure qui avait été mise en place en 2020 pour soutenir les entreprises durant la pandémie de Covid-19, souligne Le Mauricien.

La remise en liberté de l'ex-gouverneur est assortie de plusieurs restrictions. Outre la caution, le suspect n'a pas le droit de quitter le territoire, doit être joignable par la police en permanence, résider à une adresse fixe et se rendre quotidiennement au commissariat entre 6h et 20h.