Maurice : l'île aux Aigrettes un écrin pour la biodiversité à 1km de l'île sœur

L'île aux Aigrettes, trésor de biodiversité, est à moins d'1 km de l'île Maurice. Elle est accessible uniquement pour des visites guidées.
L'île aux Aigrettes est un écrin pour des espèces endémiques de Maurice ou en danger d'extinction. Ce bijou est situé à moins d'un mille de la côte, à l'Est-Sud-Est de l'île sœur. Il est accessible, mais seulement, pour des visites guidées. Vous pourrez découvrir des tortues, petites et géantes, des lézards verts et, avec un peu de chance, vous observerez un pigeon rose, un zostérops ou un Foudi de Maurice.

Quelques endroits de la planète sont encore préservés. C'est le cas de l'île aux Aigrettes. Cet îlot corallien, situé à moins d'un kilomètre de Mahébourg, renferme une faune et une flore rares. Afin que ce lieu reste intact, il est accessible uniquement pour des visites guidées. Des sentiers ont été aménagés pour permettre aux visiteurs de découvrir, les tortues, petites et géantes et les lézards verts, écrit L'Express de Maurice.

Ces tortues petites et géantes vivent l'île aux Aigrettes. Elles peuvent être observées dans leur habitant naturel, lors des visites guidées.

Si la vue d'un pigeon rose est garantie. Ces oiseaux disposent de volières. Elles permettent au personnel en charge des soins de contrôler le nombre d'individus et, parfois, de baguer un nouveau venu. Il faut juste s'armer de patience et s'asseoir devant la "cage" ouverte en direction de la "forêt" pour les observer, précise balades-naturalistes.fr.

En 1990, il ne restait que 9 pigeons. Aujourd'hui, l'île Maurice comptabilise 350 à 400 oiseaux.

(Illustration)

Le zostérops était lui aussi menacé de disparition. Quelques spécimens subsistaient, ils avaient trouvé refuge dans la réserve de Rivière-Noire. En 2008, un programme de préservation de l'espèce est mis en place. Les œufs et les poussins sont protégés. Capables de se nourrir, les oiseaux sont relâchés. La population est estimée à 250 individus.

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Le foudi de l'île Maurice, cousin germain du cardinal réunionnais, était lui aussi menacé de disparition. Comme le zostérops, dans les années 90 les derniers couples avaient trouvé refuge au cœur de la réserve de Rivière-Noire. Dès 1993, un programme de protection est lancé. Les poussins sont installés dans des lieux sécurisés, et ne sont relâchés qu'une fois en capacité de subvenir à leurs besoins. Là encore, le programme a porté ses fruits. Plus de 250 individus ont été recensés. 

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