L’incident mécanique de l’Ocean-Pride 1 est résolu. Ce mardi, 7 septembre 2022, en fin d’après-midi le ravitailleur Stark a apporté les pièces nécessaires à la réparation du moteur, confirme Le Mauricien. Celles-ci ont permis de relancer la machine, nous apprend dans un communiqué la préfecture de La Réunion.
Dès vendredi, le chef-mécanicien du pétrolier avait identifié le souci. La panne était liée à une perte de pression d’air.
Les autorités mauriciennes, marquées par le naufrage du Wakashio et la marée noire qui avait suivi, avaient immédiatement demandé au navire et à ses 102 000 tonnes de gasoil de quitter la Zone Économique Exclusive.
Le pétrolier dérivait donc lentement en direction de notre département, moteur à l’arrêt pour entreprendre les réparations indispensables. Il était sous surveillance constante du CROSS RU et des garde-côtes mauriciens.
Dans quel port va-t-il pouvoir accoster ?
Le pétrolier transportait 102 000tonnes de fuel lourd qu’il devait livrer à l’île Maurice. La panne « moteur » a interdit au capitaine de mener à bien sa mission. Entre-temps, le Directeur, du trafic maritime de l’île sœur, a découvert que les certificats statutaires en sa possession expiraient le 8 septembre 2022, écrivait ce mercredi 7 septembre 2022 Défimédia. En clair, sans de nouveaux certificats de sécurité prouvant que le bateau répond aux normes internationales, l’Ocean-Pride 1 ne pourra pas accoster et livrer son chargement.
C’est une très mauvaise nouvelle pour le capitaine et son équipage, l’armateur, mais aussi pour l’île Maurice qui compte sur cette livraison.
En attendant, désormais, les pièces administratives indispensables le navire n’a plus le droit de pénétrer dans les eaux mauriciennes et attend au large des Mascareignes les instructions de l'armateur.
Pour mémoire, l’Ocean-Pride 1 est un pétrolier, battant pavillon de la Sierra-Leone, il a été mis en service 1999. Il transporte dans ses soutes 102 000 tonnes de fuel lourd.