L'avenir de Pravind Jugnauth, Premier ministre mauricien, se joue, ce 15 janvier 2019, devant la justice britannique. Il est poursuivi pour conflit d'intérêts dans l’achat, par l’Etat, d'une clinique en 2010 ; établissement dont sa sœur et son beau-frère étaient actionnaires.
Ce procès va se tenir devant le Conseil privé à Londres, la plus haute juridiction d'appel qui peut être saisie par la justice de l'île sœur.
C'est, en effet, loin de Maurice, que Pravind Jugnauth, Premier ministre, va devoir s'expliquer sur la vente d'une clinique privée à l'Etat. C'était en 2010 et, selon les poursuites, elle a été vendue et donc achetée le double de sa valeur. Sa sœur et son beau-frère étaient alors actionnaires de l'établissement. Quand l'affaire éclate, Pravind Jugnauth est contraint de démissionner.
En 2015, un premier procès a lieu, à Maurice. Pravind Jugnauth officie à nouveau à la tête du pays. Il est vice-président nous apprend rfi.fr. Il est reconnu coupable de conflit d'intérêts et est contraint de démissionner, mais fait appel du verdict de culpabilité.
Un an plus tard, la justice casse le premier jugement, une victoire judiciaire qui lui ouvre l'accession au poste de Premier ministre.
Cette trajectoire montante pourrait être remise en question à Londres où ce dossier va être à nouveau ouvert. C'est en effet le dernier recours du directeur des poursuites publiques. En fonction du jugement, l'homme fort de l'île Maurice pourrait être contraint de renoncer à son poste, une fois encore.
C'est, en effet, loin de Maurice, que Pravind Jugnauth, Premier ministre, va devoir s'expliquer sur la vente d'une clinique privée à l'Etat. C'était en 2010 et, selon les poursuites, elle a été vendue et donc achetée le double de sa valeur. Sa sœur et son beau-frère étaient alors actionnaires de l'établissement. Quand l'affaire éclate, Pravind Jugnauth est contraint de démissionner.
Condamné, puis blanchi
En 2015, un premier procès a lieu, à Maurice. Pravind Jugnauth officie à nouveau à la tête du pays. Il est vice-président nous apprend rfi.fr. Il est reconnu coupable de conflit d'intérêts et est contraint de démissionner, mais fait appel du verdict de culpabilité.
Un an plus tard, la justice casse le premier jugement, une victoire judiciaire qui lui ouvre l'accession au poste de Premier ministre.
Cette trajectoire montante pourrait être remise en question à Londres où ce dossier va être à nouveau ouvert. C'est en effet le dernier recours du directeur des poursuites publiques. En fonction du jugement, l'homme fort de l'île Maurice pourrait être contraint de renoncer à son poste, une fois encore.