Maurice : une camionnette pour récupérer les corps sans vie de ses enfants de 5 et 12 ans

Le père d'Alicia, 5 ans et de Fabrice, 12 ans, a récupéré les corps sans vie à l'hôpital Jeetoo avec une camionnette de chantier. L'autopsie venait de confirmer la mort par noyade. Un drame qui s'est produit dans une retenue collinaire de Notre-Dame à l'île Maurice, le 4 octobre 2020.

 
Dimanche 4 octobre 2020, les plongeurs de l'île Maurice viennent de retrouver dans l'eau d'un bassin de Pamplemousse, les corps sans vie d'Alicia, 5 ans et Fabrice, 12 ans. Les deux enfants se baignaient dans l'une, des deux retenues collinaires de Notre-Dame. Deux bassins situés à quelques dizaines de mètres de la case où ils vivaient avec leurs parents et les deux autres marmailles de la famille écrit L'Express de Maurice.

Comme pour chaque tragédie de cette nature, les autorités judiciaires ont ouvert une enquête. L'autopsie ordonnée a été effectuée à l'hôpital Jeetoo. Elle a confirmé, la mort par noyade des deux petites victimes. 
Inutile de préciser que cette tragédie a touché toute la population ! Pourtant, le père d'Alicia et Fabrice n'était pas encore au bout de ses souffrances.
 

Un camion plateau pour transporter les corps


Comme s'il fallait ajouter de l'incompréhension à ce drame, l'homme a récupéré lui-même ses marmailles. Il a transporté les corps de ses enfants à l'arrière d'un camion plateau. Cette scène surréaliste a été filmée dans la cour de l'hôpital à la sortie de la morgue. Elle est publiée par Défimédia
Les témoins de cette tragédie et les internautes ont été choqués par cette image, terrible ! Deux policiers et deux proches du père installent délicatement les petits corps sur le plateau de la camionnette. Un transport en corbillard, ne pouvait-il être offert pour cet ultime voyage ?
 
L'éditorialiste de Radio One, en colère, s'interroge : "On dirait que les services de santé et certains de ses représentants sont incapables de s’adapter aux normes sociales et ont du mal à se connecter aux autres. Les autres, ici étant surtout ceux qui se trouvent au bas de l’échelle sociale."