Maurice : une opération de remorquage du pétrolier est prévue dans la journée

Trois bateaux de pêche taïwanais et un pétrolier se sont échoués à proximité de Port-Louis. Les équipages sont sains et saufs. Reste le risque d'une nouvelle marée noire si la coque du tanker venait à se briser.

Comment intervenir et éviter le pire ? Les autorités mauriciennes tentent d'élaborer la meilleure stratégie possible pour évacuer les trois bateaux de pêche et le pétrolier qui se sont échoués au large de la Pointe-aux-Sables et de Bain-des-Dames, deux secteurs très proches. Selon les spécialistes, longliners comme le transporteur auraient été piégés par un banc de sable, écrit L'Express de Maurice

Cette remontée soudaine du fond serait consécutive aux passages des cyclones au Nord de l'île sœur. Reste que cet accident était évitable. Ces navires sont dotés de sondeurs, de radars et un marin doit assurer une veille permanente pour alerter le commandant de bord en cas d'incident. Qu'un longliner soit piégé, c'est possible ! Mais deux autres et un tanker ? Cela signifie qu'aucune alerte, ni demande de secours n'ont été lancés quand la situation est devenue ingérable pour le premier navire prisonnier. 

En attendant de répondre à ces nombreuses questions, les autorités mauriciennes vont tenter de remorquer le pétrolier Wen Hung Dar 168, dans la journée. Une opération délicate, écrit Le Mauricien

Emnati et Batsiraï réellement responsables ?

 

Les cyclones dans l'océan Indien, Typhon dans le Pacifique et Ouragan dans l'Atlantique sont responsables de millions de drames en mer et sur terre. Ces phénomènes météorologiques ne sont pas nouveaux. Afin de limiter ces tragédies maritimes, la législation pour la sauvegarde de la vie en mer a énormément évolué. Elle s'est adaptée aux nouvelles technologies. Fini les antennes Omega, vive le GPS pour se situer, le Navtex pour recevoir les bulletins météo et les cartes isobariques. Chaque commandant, capitaine ou lieutenant d'un navire est en mesure d'interpréter les données pour protéger son équipage et le bateau. 

En clair, cette "pandémie" de naufrage, comme le souligne dans une caricature POV à la Une de l'Express de Maurice, est éventuellement due à un manque de chance, mais aussi à des erreurs humaines.