Fin janvier 2024, une femme de 48 ans, mère de trois enfants, est admise en urgence à l’hôpital de Pamplemousses. Elle souffre d’une forte fièvre. L’examen est formel, elle a contracté la dengue. Vendredi 2 février 2024, la patiente rend son dernier souffle.
Le mari confie à L’Express de Maurice : "Ma femme avait un souci de santé certes, mais après avoir été testée positive à la dengue, son état s’est détérioré. Les membres du personnel de l’hôpital se sont bien occupés d’elle" et de confier, "Avant de mourir, elle voulait rentrer à la maison et voir nos trois enfants, âgés d’une vingtaine d’années".
Cette tragédie rappelle que la dengue est potentiellement mortelle pour les personnes atteintes de pathologies lourdes.
Le moustique tigre vecteur du virus
Le virus de la dengue, comme celui du chikungunya, est transmis quasi uniquement, par le moustique tigre. Après l’épisode de fortes pluies et de fortes chaleurs, le vecteur profite de chaque flaque et du moindre vase d’eau croupissante pour s’étendre.
La lutte contre la maladie débute dans nos jardins en vidant les soucoupes, les vases et en éliminant les récipients, ustensiles, voire des déchets. Le moindre point devient une aubaine pour les femelles à la recherche d’un « nid » pour leurs progénitures, elles-mêmes porteuses de la dengue.
La docteure Diana Lyaloo, responsable de la Vector Biology and control Divisio, précise : "Ils peuvent déposer leurs œufs dans de petites quantités d’eau, que ce soit sur les toits des maisons ou dans les dalots, entre autres. Ils peuvent également être présents dans des réservoirs d’eau non couverts ou dans des piscines négligées ou mal entretenues", écrit Défimédia.