Vaches, cochons, cabris, volailles, lapins... Véritable attraction des fêtes de Miel Vert, jusqu'au 12 janvier, les quelque 200 animaux de la ferme éphémère ont dû passer par un long parcours avant d'arriver sous le chapiteau de la Plaine-des-Cafres au Tampon.
Car le déplacement de tels animaux d'élevage ne se fait pas sans précautions, tant pour le bien-être des bêtes que la sécurité des visiteurs.
Regardez le reportage de Réunion la 1ère :
"Beaucoup d'administratif, de vaccination, de contrôles"
"C'est une très grosse organisation mise en place par les coopératives mais aussi par les éleveurs" note Jérôme Soubou, chargé de communication à la chambre d'agriculture. "Ce transport ne se fait pas sans contrôle de l'Etat, notamment vétérinaire. Il y a beaucoup d'administratif, de vaccination, de contrôles des animaux", énonce-t-il.
"Ils doivent subir des prises de sang, des déparasitages et ensuite le vétérinaire doit passer faire des certificats de bonne santé pour dire s'ils sont aptes à venir sur le site" confirme Amélie Folio, coordinatrice technique élevages.
"Et le jour de leur arrivée, le vétérinaire contrôle si ce sont les bons animaux qui sont venus, avec la bonne traçabilité", ajoute-t-elle.
Adaptation
Mais l'aspect sanitaire n'est pas le seul en jeu. Les animaux sont spécialement choisis par les éleveurs en fonction de leur caractère, et de leur faculté à s'adapter à un environnement qui leur est étranger et sans doute stressant.
Les taureaux, par exemple, sont les plus délicats à transporter. "On fait venir les animaux en avance pour qu'ils s'adaptent un peu au bruit, au changement de climat, tout ça..." expose Didier Técher, technicien à la Sica-Revia.
"On a sélectionné les plus gentils"
"On a sélectionné des animaux qui sont plus gentils, c'est plus facile pour l'adaptation par rapport aux gens qui viennent, car ils vont voir un paquet de personnes passer", complète le technicien. "Et comme ils ne sont pas habitués avec les gens, on a mis des panneaux disant de ne pas mettre les mains à l'intérieur."
Toute une logistique qui demande du temps aux organisateurs, aux éleveurs et aux filières en général : la préparation de cette ferme éphémère commence dès le mois d'août, cinq mois avant la manifestation.