Les migrants sri-lankais ont déposé leurs demandes d’asile en préfecture ce vendredi matin. Remis en liberté depuis mercredi soir, ils se posent désormais la question de leurs conditions de résidence à La Réunion. Associations et citoyens leur viennent en aide.
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C’est une étape importante de leur parcours. Les migrants se sont rendus en préfecture ce vendredi 21 décembre au matin, pour déposer leurs demandes d’asile. Accompagnés de leurs avocats, et d’associations, ils ont ainsi pu entamer la procédure qui leur permettra peut-être d’acquérir le statut de réfugiés.
Remis en liberté au terme d’une longue audience mercredi 19 décembre, les 62 migrants sri-lankais doivent désormais organiser leur séjour le temps de la procédure. Les juges des libertés et de la détention ont en effet rejeté la demande de l’administration de prolonger leur maintien en zone d’attente, leur conférant ainsi le droit de circuler librement sur le territoire le temps de leur demande l’asile.
Des associations comme la Cimade ou encore la Fédération Tamoule de La Réunion leur viennent en aide. Ainsi la première a trouvé des places dans des familles d’accueil pour les femmes et les enfants la nuit dernière, leur prise en charge n’étant plus assurée par l’Etat.
La Fédération Tamoule de La Réunion a elle permis aux 40 hommes de rester une nuit de plus, soit celle du jeudi au vendredi, dans l’hôtel où ils étaient hébergés jusque-là. Elle leur assure également les repas depuis lors. Se pose désormais la question de la suite.
Le reportage de Sufati Toumbou Dani et Géraldine Blandin.
Pour Jean-Luc Amaravady, le président de la Fédération Tamoule de La Réunion, il faut venir en aide à ces migrants, par devoir solidaire.
Un message d’autant plus fort selon Jean-Luc Amaravady en cette période de célébration du 20 décembre. " On ne peut pas faire autrement que de penser à notre histoire, à nos ancêtres, à nos engagés ". Et de rappeler que le 11 novembre dernier, les tamouls de l’île ont fait honneur, au Lazaret, à ces engagés arrivés par bateau.
Comme eux, ces migrants sont pour lui des " gens qui arrivent sur un bateau, qui sont là, qui n’ont pas de vêtements, presque rien à manger ". Ainsi, comme la Fédération Tamoule de La Réunion, d’autres associations mais aussi des citoyens se mobilisent et font don de vivres et vêtements.
Libres mais sans ressources
Remis en liberté au terme d’une longue audience mercredi 19 décembre, les 62 migrants sri-lankais doivent désormais organiser leur séjour le temps de la procédure. Les juges des libertés et de la détention ont en effet rejeté la demande de l’administration de prolonger leur maintien en zone d’attente, leur conférant ainsi le droit de circuler librement sur le territoire le temps de leur demande l’asile.
Des associations comme la Cimade ou encore la Fédération Tamoule de La Réunion leur viennent en aide. Ainsi la première a trouvé des places dans des familles d’accueil pour les femmes et les enfants la nuit dernière, leur prise en charge n’étant plus assurée par l’Etat.
La Fédération Tamoule de La Réunion a elle permis aux 40 hommes de rester une nuit de plus, soit celle du jeudi au vendredi, dans l’hôtel où ils étaient hébergés jusque-là. Elle leur assure également les repas depuis lors. Se pose désormais la question de la suite.
Le reportage de Sufati Toumbou Dani et Géraldine Blandin.
Un devoir de solidarité
Pour Jean-Luc Amaravady, le président de la Fédération Tamoule de La Réunion, il faut venir en aide à ces migrants, par devoir solidaire.
" Souvent on entend parler de La Réunion, île où les différentes communautés arrivent à se côtoyer, et bien là aussi c’est le moment de montrer que même si on ne les connaît pas, c’est important d’être là. "
Un message d’autant plus fort selon Jean-Luc Amaravady en cette période de célébration du 20 décembre. " On ne peut pas faire autrement que de penser à notre histoire, à nos ancêtres, à nos engagés ". Et de rappeler que le 11 novembre dernier, les tamouls de l’île ont fait honneur, au Lazaret, à ces engagés arrivés par bateau.
Comme eux, ces migrants sont pour lui des " gens qui arrivent sur un bateau, qui sont là, qui n’ont pas de vêtements, presque rien à manger ". Ainsi, comme la Fédération Tamoule de La Réunion, d’autres associations mais aussi des citoyens se mobilisent et font don de vivres et vêtements.