L’intersyndicale de la fonction publique hospitalière sera mobilisée ce mercredi matin devant l'hôpital Bellepierre à Saint-Denis. Les syndicats protestent contre la fin de l’indexation des primes des hospitaliers actée par le gouvernement.
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La circulation risque d’être compliquée, mercredi 3 octobre, à La Réunion. L’intersyndicale de la fonction publique hospitalière prévoit des actions devant le CHU de Bellepierre. Un barrage filtrant sera mis en place dès 5 heures du matin. La grève repart de plus belle. Les syndicats du secteur sanitaire entendent ainsi informer la population sur la fin de l'indexation de leurs primes.
Le décret a été publié jeudi dernier au journal officiel et est entré en vigueur hier. Il prévoit la suppression de l'indexation des primes pour les nouveaux agents (au 1er octobre) de la fonction hospitalière et une dégressivité pour les autres.
Regardez le reportage de Michelle Bertil et Daniel Fontaine :
"C’était du 49.3 de la part de Madame Buzyn, ministre de la santé, et du premier ministre, c’est un passage en force", estime David Belda, secrétaire départemental de FO. Mis devant le fait accompli, les syndicats envisagent des recours devant le Conseil d'Etat. "Nous attaquerons sur le terrain juridique", prévient de son côté Expedit Lock-Fat, secrétaire général de la CFDT Santé. "Les mouvements sociaux vont reprendre", a prévenu Jean-Yves Hoarau, président de CFTC Santé.
"Défendons la fonction publique hospitalière" : tel était le message inscrit sur la banderole dépliée ce mardi devant l’ARS. Ce même message sera véhiculé dès demain mercredi.
Le décret a été publié jeudi dernier au journal officiel et est entré en vigueur hier. Il prévoit la suppression de l'indexation des primes pour les nouveaux agents (au 1er octobre) de la fonction hospitalière et une dégressivité pour les autres.
Une réunion sous tension à l’ARS
Des informations confirmées ce mardi matin par l'ARS, l’Agence Régionale de Santé qui a rencontré des syndicats en colère. Cette réunion sous tension s'est tenue à l’ARS entre les syndicats (CFDT, CFTC, FO, UNSA, et CGTR), la directrice de l’ARS, Martine Ladoucette et le directeur du CHU, Lionel Calenge.Regardez le reportage de Michelle Bertil et Daniel Fontaine :
"Un passage en force"
Les échanges ont tourné court. Le syndicat Force Ouvrière a été le premier à quitter la table en qualifiant la réunion "d’inutile". Les partenaires sociaux estiment qu’il n’y a pas de dialogue."C’était du 49.3 de la part de Madame Buzyn, ministre de la santé, et du premier ministre, c’est un passage en force", estime David Belda, secrétaire départemental de FO. Mis devant le fait accompli, les syndicats envisagent des recours devant le Conseil d'Etat. "Nous attaquerons sur le terrain juridique", prévient de son côté Expedit Lock-Fat, secrétaire général de la CFDT Santé. "Les mouvements sociaux vont reprendre", a prévenu Jean-Yves Hoarau, président de CFTC Santé.
"Défendons la fonction publique hospitalière" : tel était le message inscrit sur la banderole dépliée ce mardi devant l’ARS. Ce même message sera véhiculé dès demain mercredi.
Fin de la réunion, "ça tourne en rond" selon @force_ouvriere. "C'est acté, c'est comme ça, on ne peut rien y faire", dit en substance la direction. Tous les syndicats en grève ! Ils envisagent d'attaquer le décret devant le Conseil d'd'État @reunionla1ere pic.twitter.com/NebeH8mGNX
— Stéphane Enilorac (@ultractz) 2 octobre 2018