Mobilisation de la CGTR Finances publiques devant le centre des impôts de Champ Fleuri

Le centre des impôts de Champ Fleuri.
Une dizaine de membres de la CTGR Finances publiques a distribué des tracts ce lundi 14 janvier devant le centre des impôts de Champ-Fleuri. L’objectif : informer de la suppression à venir de quinze emplois dans l’administration publique.
En pleine réforme sur le prélèvement de l'impôt à la source, un vent de colère souffle sur les finances publiques. Quinze emplois seront supprimés cette année à La Réunion. Ce matin, devant le centre des impôts de Champ Fleuri, une dizaine de membres de la CGTR Finances publiques distribue des tracts pour informer de la suppression à venir de quinze emplois.
 

Mécontement

Si les agents protestent, le mécontentement touche aussi l’ensemble de la population. "Nous voulons veut être accueillis dans un bureau pour expliquer notre problème. On ne peut meme plus être reçus et s’expliquer car les portes sont fermées tout le temps", déplore une Réunionnaise. "Il manque du monde par rapport à avant, et il y a beaucoup d'attente", assure une autre.

Regardez le reportage d'Henri Claude Elma et Florence Bouchou :  

Une grève illimitée ?

Selon la CGTR Finances publiques, ces suppressions d’emplois dégradent encore plus le service public. "Nous voulons nous mobiliser davantage, nous voulons créer un mouvement syndical plus intense, voir une grève illimitée", prévient Stéphanie Cadet, secrétaire départementale de la CGTR Finances publiques.
 

Décision nationale

De son côté, le syndicat majoritaire, Solidaires Finances publiques a choisi d’empêcher la tenue du comité technique local qui devait acter ces suppressions de postes. « Rien ne nous dit que par d’autres actions, on arrive pas à influencer la décision nationale, car la suppression des quinze emplois est une action nationale », rappelle Magali Billard, secrétaire départementale Solidaires Finances publiques.

Le plan "Action publique 2022" doit "repenser et moderniser l’action publique", selon le gouvernement. Il prévoit 50 000 suppressions de fonctionnaires d’Etat.