Le bilan final est impossible. De trop nombreuses régions du Mozambique et du Zimbabwe sont encore inaccessibles. Les sinistrés ont besoin de toute urgence d'eau, de nourriture et de vêtements secs. La PIROI et les organisations humanitaires tentent de répondre aux attentes gigantesques.
Le survol des zones sinistrées et les informations du personnel des organisations humanitaires, qui œuvrent déjà sur le terrain, font craindre le pire. Dès lundi, Filipe Nyusi, président de la République du Mozambique, évoquait le chiffre d'un millier de morts et 500 000 sinistrés. La PIROI, dans un premier bilan, parle déjà de 400 000 personnes sans abri.
Impossible de dénombrer le nombre de morts explique également Jamie LeSueur de la Fédération internationale du Croissant-Rouge et de la Croix-Rouge : "C'est la pire crise humanitaire de l'histoire récente du Mozambique. De grandes parties de Beira ont été endommagées, des villages et des villes entières ont été complètement inondés. Les sauveteurs se démènent pour mettre en sécurité les personnes coincées sur les toits et dans les arbres. Beaucoup, beaucoup de familles ont tout perdu ".
Les rivières Buzi et Pungwe ont connu des crues inimaginables. Des villages, des villes, des forêts, des pylônes ont disparu sous des mètres d'eau. Des familles entières attendent encore les secours, dans un arbre, ou sur le toit d'une maison.
L'inquiétude grandit également au sein de la PIROI au sujet des conséquences sanitaires du cyclone Idai : "Les maladies d'origine hydrique peuvent s'aggraver à la suite d'une telle catastrophe en raison de la contamination de l'approvisionnement en eau et de l'interruption du traitement habituel des eaux. Des épidémies de gastro-entérite virale, d'hépatite, de choléra et d'autres maladies pourraient s'ensuivre", a dit M. LeSueur au rédacteur du communiqué de la PIROI.
Les organisations humanitaires tirent également la sonnette d'alarme concernant le risque de recrudescence de paludisme au Mozambique, au Zimbabwe et au Malawi. Dans ces trois pays, les moustiques tigres pullulent à chaque saison des pluies.
L'organisation en charge de l'accueil des sinistrés doit prendre en charge les personnes seules, séparées de leur famille. Des dizaines de victimes n'ont plus de contact avec leurs proches. Les événements les ont séparées et ils n'ont plus de nouvelle. Parfois, les informations permettent de les réunir. Souvent, malheureusement, les secouristes les encouragent uniquement à ne pas désespérer, faute de mieux.
Des villes et des villages sont noyés
Impossible de dénombrer le nombre de morts explique également Jamie LeSueur de la Fédération internationale du Croissant-Rouge et de la Croix-Rouge : "C'est la pire crise humanitaire de l'histoire récente du Mozambique. De grandes parties de Beira ont été endommagées, des villages et des villes entières ont été complètement inondés. Les sauveteurs se démènent pour mettre en sécurité les personnes coincées sur les toits et dans les arbres. Beaucoup, beaucoup de familles ont tout perdu ".
L'eau stagnante et le manque d'eau potable à l'origine d'épidémies
Les rivières Buzi et Pungwe ont connu des crues inimaginables. Des villages, des villes, des forêts, des pylônes ont disparu sous des mètres d'eau. Des familles entières attendent encore les secours, dans un arbre, ou sur le toit d'une maison.
L'inquiétude grandit également au sein de la PIROI au sujet des conséquences sanitaires du cyclone Idai : "Les maladies d'origine hydrique peuvent s'aggraver à la suite d'une telle catastrophe en raison de la contamination de l'approvisionnement en eau et de l'interruption du traitement habituel des eaux. Des épidémies de gastro-entérite virale, d'hépatite, de choléra et d'autres maladies pourraient s'ensuivre", a dit M. LeSueur au rédacteur du communiqué de la PIROI.
Dans ce chaos, le risque épidémique est réel
Les organisations humanitaires tirent également la sonnette d'alarme concernant le risque de recrudescence de paludisme au Mozambique, au Zimbabwe et au Malawi. Dans ces trois pays, les moustiques tigres pullulent à chaque saison des pluies.
L'organisation en charge de l'accueil des sinistrés doit prendre en charge les personnes seules, séparées de leur famille. Des dizaines de victimes n'ont plus de contact avec leurs proches. Les événements les ont séparées et ils n'ont plus de nouvelle. Parfois, les informations permettent de les réunir. Souvent, malheureusement, les secouristes les encouragent uniquement à ne pas désespérer, faute de mieux.