A l’issue du second tour des élections municipales du dimanche 28 juin, deux sièges de députés sont dans la balance. Ericka Bareigts et Huguette Bello nouvellement élues vont devoir choisir. Une nouvelle élection législative pourrait être organisée.
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Elles sont des femmes maires nouvellement élues dans ce cas de figure. Premières magistrates de Saint-Denis et de Saint-Paul, Ericka Bareigts et Huguette Bello vont devoir laisser leur siège de députée.
La loi sur le cumul des mandats prévoit en effet que le dernier mandat prime sur les autres, ainsi le précédent tombe de fait. Le suppléant devient prend donc la suite, à l’Assemblée nationale dans ce cas précis. Toutefois si ce dernier ne souhaite pas y aller, une nouvelle élection législative partielle peut être organisée.
Elue avec 58,89% des suffrages, Ericka Bareigts devient la première femme maire de Saint-Denis, le chef-lieu de La Réunion et la plus grosse ville d’Outre-mer. Elle l’emporte face à Didier Robert, président de la Région.
La nouvelle maire élue doit donc laisser son siège de députée si elle veut administrer sa ville. Pour Ericka Bareigts, les choses semblent assez claires à ce sujet-là. Elle devrait ainsi laisser sa place à l’Assemblée nationale à son suppléant Philippe Naillet.
Il retrouve ainsi le fauteuil de député de la 1ère circonscription qu’il avait déjà occupé en mars 2016, suite à l’entrée d’Ericka Bareigts au gouvernement de Manuel Valls.
C’est en revanche plus incertain du côté d’Huguette Bello. De retour aux affaires à la mairie de Saint-Paul, la députée laissera son siège à l’Assemblée nationale. Huguette Bello reprend la mairie avec 61,75% des suffrages exprimés face à Alain Bénard (38,25%).
Son suppléant, Olivier Hoarau, maire réélu du Port, a fait savoir qu’il ne laisserait pas son fauteuil de premier magistrat de la commune. Impossible donc pour lui de siéger comme député à l’Assemblée nationale.
C’est donc une nouvelle élection législative partielle qui se profile. Le nom d’un potentiel successeur d’Huguette Bello reste cependant inconnu. La députée ne veut pour l’heure rien en dire, des discussions devant encore se tenir.
" Je n’ai pas l’habitude de m’avancer, ici dans un média quelconque sans même en avoir discuté " a-t-elle affirmé ce lundi 29 juin dans la matinale radio de Réunion la 1ère. Face aux questions de Philippe Dornier et de Gaël Le Dantec, elle n’a pas souhaité apporté de réponse dans l’immédiat quant au nom de son potentiel successeur.
La loi sur le cumul des mandats prévoit en effet que le dernier mandat prime sur les autres, ainsi le précédent tombe de fait. Le suppléant devient prend donc la suite, à l’Assemblée nationale dans ce cas précis. Toutefois si ce dernier ne souhaite pas y aller, une nouvelle élection législative partielle peut être organisée.
Philippe Naillet de retour à l’Assemblée nationale
Elue avec 58,89% des suffrages, Ericka Bareigts devient la première femme maire de Saint-Denis, le chef-lieu de La Réunion et la plus grosse ville d’Outre-mer. Elle l’emporte face à Didier Robert, président de la Région.
La nouvelle maire élue doit donc laisser son siège de députée si elle veut administrer sa ville. Pour Ericka Bareigts, les choses semblent assez claires à ce sujet-là. Elle devrait ainsi laisser sa place à l’Assemblée nationale à son suppléant Philippe Naillet.
Il retrouve ainsi le fauteuil de député de la 1ère circonscription qu’il avait déjà occupé en mars 2016, suite à l’entrée d’Ericka Bareigts au gouvernement de Manuel Valls.
Qui pour remplacer Huguette Bello ?
C’est en revanche plus incertain du côté d’Huguette Bello. De retour aux affaires à la mairie de Saint-Paul, la députée laissera son siège à l’Assemblée nationale. Huguette Bello reprend la mairie avec 61,75% des suffrages exprimés face à Alain Bénard (38,25%).
Son suppléant, Olivier Hoarau, maire réélu du Port, a fait savoir qu’il ne laisserait pas son fauteuil de premier magistrat de la commune. Impossible donc pour lui de siéger comme député à l’Assemblée nationale.
C’est donc une nouvelle élection législative partielle qui se profile. Le nom d’un potentiel successeur d’Huguette Bello reste cependant inconnu. La députée ne veut pour l’heure rien en dire, des discussions devant encore se tenir.
« Nous avons un nom. Nous avons un scénario, c’est un mandat important, extrêmement important difficile dans le contexte que l’on connaît car nous ne sommes pas entendus à l’Assemblée nationale. C’est extrêmement difficile, on a une majorité qui écrase, La Réunion régresse, le social régresse avec Emmanuel Macron ».
" Je n’ai pas l’habitude de m’avancer, ici dans un média quelconque sans même en avoir discuté " a-t-elle affirmé ce lundi 29 juin dans la matinale radio de Réunion la 1ère. Face aux questions de Philippe Dornier et de Gaël Le Dantec, elle n’a pas souhaité apporté de réponse dans l’immédiat quant au nom de son potentiel successeur.