En visite à La Réunion, Nicolas Dupont-Aignan en a bien sûr profité pour rencontrer le responsable local de son parti, Sonny Welmant, mais aussi le maire de Trois-Bassins Daniel Pausé, entre autres événements inscrits à l'agenda de ses trois jours sur l'île.
Sur le plateau de Réunion La 1ère ce mercredi soir, le député de l'Essonne interrogé sur les excuses aux esclaves d'un ministre des Pays-Bas, a considéré que la France avait déjà présenté les siennes, en étant parmi les premiers pays, avec le Danemark, à abolir l'esclavage en 1794, mais "malheureusement pas pour l'île de La Réunion".
"Je ne suis pas responsable des esclavagistes"
"Moi je ne suis pas responsable des esclavagistes", a-t-il fait valoir, ajoutant sur la question de l'indemnisation que ce serait difficile sept générations après. "La meilleure excuse, c'est de se souvenir, (...) mais c'est aussi de bâtir un monde juste, changer les choses, et ne pas se complaire", terminait-il, avant de passer à la question des soignants non-vaccinés suspendus. "Ils ont été jetés comme des chiens, vous croyez que c'est digne de la France ?", s'indignait le président de Debout la France, qui a d'ailleurs rencontré ce mercredi des soignants réunionnais non-vaccinés qui demandent à travailler à nouveau. Nicolas Dupont-Aignan souhaite "qu'on les réintègre pour qu'ils fassent leur boulot au service des Français".
Enfin, concernant les épisodes de violences à Mayotte, le député de l'Essonne estime que "l'Etat a démissionné", "ne contrôle pas les frontières" et "est laxiste". Ce à quoi il voudrait répondre par "une politique de justice et d'ordre".
Son interview sur le plateau de Réunion La 1ère :