A une semaine de la fin de l’enquête publique sur le projet de carrière de Bois-Blanc, qui doit fournir en roches massives le chantier de la NRL, les partisans et opposants restent mobilisés. Une enquête « express » que dénonce l’association Touch Pa Nout Roche.
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Depuis le 25 juin dernier, les habitants des Avirons, de l’Etang-Salé et de Saint-Leu sont invités à se rendre dans leur mairie respective pour participer à l’enquête publique sur le projet de carrière de roches massives à Bois-Blanc.
Destinée à fournir le chantier de la Nouvelle Route du Littoral, la carrière suscite un fort rejet parmi la population. Ainsi des associations, comme Touch Pa Nout Roche, militent pour que le "Non" l’emporte à l’occasion de cette nouvelle enquête publique.
Une enquête en "catimini"
Confiante quant aux convictions des riverains de Bois-Blanc, Cécile Herbelin de l’association Touch Pa Nout Roche l’est en revanche moins sur le nombre de contributions à l’enquête vu :
D’une durée d’un mois tout juste et en plein dans les vacances scolaires, l’enquête publique est, selon elle, volontairement lancée sur un créneau défavorable aux opposants. Pour Cécile Herbelin et l’association Touch pan out roche, tout cela n’est qu’une "historie de gros sous" pour ce qu’elle estime être une "carrière inutile".
Une carrière "indispensable"
Un point de vue que ne partage pas Roland Lambert, président de l’association des Usagers de la Route en Corniche. Loin d’être inutile, cette carrière est pour lui un projet qui participe au développement économique de La Réunion.
Cette carrière permettra d’achever la Nouvelle Route du Littoral, un ouvrage indispensable pour la sécurité des automobilistes explique Roland Lambert. Économiquement avantageuse et sécurisante, le partisan de la carrière ne comprend pas sa remise en cause, d’autant qu’elle ne sera que "temporaire" argumente-t-il.
Pour la NRL, mais pas seulement
Un dernier point que viennent contredire les opposants. Ainsi, Cécile Herbelin répond
Et de conclure, "ce n’est pas un développement de l’île, mais un massacre de l’île".
Destinée à fournir le chantier de la Nouvelle Route du Littoral, la carrière suscite un fort rejet parmi la population. Ainsi des associations, comme Touch Pa Nout Roche, militent pour que le "Non" l’emporte à l’occasion de cette nouvelle enquête publique.
Une enquête en "catimini"
Confiante quant aux convictions des riverains de Bois-Blanc, Cécile Herbelin de l’association Touch Pa Nout Roche l’est en revanche moins sur le nombre de contributions à l’enquête vu :
"le sale tour que [leur] ont joué la préfecture et la Région, en faisant une enquête publique pendant les vacances".
D’une durée d’un mois tout juste et en plein dans les vacances scolaires, l’enquête publique est, selon elle, volontairement lancée sur un créneau défavorable aux opposants. Pour Cécile Herbelin et l’association Touch pan out roche, tout cela n’est qu’une "historie de gros sous" pour ce qu’elle estime être une "carrière inutile".
Une carrière "indispensable"
Un point de vue que ne partage pas Roland Lambert, président de l’association des Usagers de la Route en Corniche. Loin d’être inutile, cette carrière est pour lui un projet qui participe au développement économique de La Réunion.
"Ça rapporte de l’argent dans les communes quand on ouvre une carrière. Par exemple, j’estime que la commune de Saint-Leu va gagner, en foncier, 4 à 5 millions."
Cette carrière permettra d’achever la Nouvelle Route du Littoral, un ouvrage indispensable pour la sécurité des automobilistes explique Roland Lambert. Économiquement avantageuse et sécurisante, le partisan de la carrière ne comprend pas sa remise en cause, d’autant qu’elle ne sera que "temporaire" argumente-t-il.
Pour la NRL, mais pas seulement
Un dernier point que viennent contredire les opposants. Ainsi, Cécile Herbelin répond
"on sait très bien qu’elle ne va pas servir qu’à la Nouvelle route du Littoral, pour la bonne raison qu’en principe la Route du Littoral finit en 2021 et la carrière est prévue pour durer au moins jusqu’à 2023".
Et de conclure, "ce n’est pas un développement de l’île, mais un massacre de l’île".