Ils voulaient créer l'effet de surprise et campent depuis 3h du matin devant la pyramide inversée. Ils sont actuellement une trentaine de poids lourds qui espèrent être plus tard rejoints par les salariés du BTP et par des agriculteurs.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Huguette Bello à Paris
Huguette Bello est actuellement absente du département. Elle est à Paris pour signer l’accord de financement d’un montant de 420 millions d'euros qui doit aider à la construction du nouveau viaduc, celui qui doit relier la Grande Chaloupe à La Possession et mettre un point final au chantier de la NRL.
La signature s'est faite en milieu de journée de ce mercredi 16 mars à Matignon.
Une signature à l'issue de laquelle la présidente de la Région Réunion a confirmé sa décision d'opter pour un viaduc et non pour une digue pour le dernier tronçon. Un choix approuvé par le Premier ministre, Jean Castex.
Huguette Bello a enfin déclaré "nous, c’est l’intérêt général qui nous commande, mais il y a une infime minorité de personnes qui travaillent pour leurs propres intérêts", en référence aux transporteurs.
Les transporteurs opposés à l'option viaduc
Les transporteurs n’en veulent pas, ils préfèrent l’option digue, solution choisie par la précédente majorité régionale.
Pour Jean-Gael Rivière de la FNTR , "l’enveloppe de l’Etat ne financera que pour moitié la construction de ce second viaduc qui coutera en réalité 840 millions d’euros que les réunionnais devront en partie payer".
Les transporteurs espèrent peser sur les décisions de l’Assemblée plénière de ce vendredi 18 mars, séance au cours de laquelle la Région Réunion doit en effet acter l’option viaduc.
Ce mercredi soir, 22 camions sont toujours devant l'Hôtel de Région à Sainte-Clotilde. Ils resteront sur place cette nuit, assurent-ils, après les déclarations de la présidente de Région.
" Nous sommes partis sur une grève illimitée, le mouvement pourrait se durcir. La Présidente de Région peut si elle veut changer les choses " assure la FNTR.
Le retour du Zourite
Ces travaux vont nécessiter le retour du Zourite dont la collectivité s'est séparée en 2019. La plateforme ne serait plus adaptée à la seconde partie des travaux qui devraient se faire plus en profondeur. Il faudra également reconstruire l'usine qui sert à fabriquer les piliers et tabliers du viaduc, donc relancer de nouveaux appels d'offre.