Les magistrats du Parquet National Financier (PNF) accélèrent leurs investigations dans le dossier de la Nouvelle route du Littoral. Quatre gardes à vue et des auditions à titre de témoins ont lieu depuis ce mardi 20 juin 2017 à la caserne Vérine.
L’affaire dite de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) débouchera-t-elle sur des poursuites et un procès ? Il est encore un peu tôt pour l’affirmer. Cependant, la venue à La Réunion des procureurs du PNF, pour assister aux gardes à vue de trois administratifs et d’un élu de la région, laisse penser que tout n’est pas très clair dans ce marché d’1,6 milliard d’euros.
Les zones d’ombre voire très sombre, méritent des réponses.
Eiffage, l’entreprise écartée du marché au profit de Vinci-Bouygues et de la GTOI-SBTPC et le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert ont déposé des plaintes contre x pour délits de favoritisme, trafic d’influence, corruption, mais aussi conflit d’intérêts…
La région se portera partie civile si…
Thierry Robert a donc été entendu par les gendarmes de la Section de recherche, en présence des procureurs du PNF, mardi matin pendant plus de deux heures à la caserne Vérines, sur ce point précis. Il aurait déposé des pièces à charge.
Le dossier étant titanesque, de nombreuses auditions sont encore prévues tout au long de cette journée de mercredi.
Si cette enquête préliminaire aboutit sur des renvois de personnes devant le tribunal correctionnel, l’affaire sera alors jugée par la 32ème chambre du TGI de Paris.
La région a également précisé qu’elle se porterait partie-civile : « Pour le cas ou des intérêts de la collectivité aurait été lésés ».
Les zones d’ombre voire très sombre, méritent des réponses.
Eiffage, l’entreprise écartée du marché au profit de Vinci-Bouygues et de la GTOI-SBTPC et le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert ont déposé des plaintes contre x pour délits de favoritisme, trafic d’influence, corruption, mais aussi conflit d’intérêts…
La région se portera partie civile si…
Thierry Robert a donc été entendu par les gendarmes de la Section de recherche, en présence des procureurs du PNF, mardi matin pendant plus de deux heures à la caserne Vérines, sur ce point précis. Il aurait déposé des pièces à charge.
Le dossier étant titanesque, de nombreuses auditions sont encore prévues tout au long de cette journée de mercredi.
Si cette enquête préliminaire aboutit sur des renvois de personnes devant le tribunal correctionnel, l’affaire sera alors jugée par la 32ème chambre du TGI de Paris.
La région a également précisé qu’elle se porterait partie-civile : « Pour le cas ou des intérêts de la collectivité aurait été lésés ».