Ce mercredi 23 mars, une rencontre très attendue des transporteurs a eu lieu à la CCIR avec le préfet de La Réunion et la présidente de la Région.
Cette entrevue intervient après la mobilisation des transporteurs la semaine dernière, opposés à la décision d’un viaduc plutôt d’une digue pour finir le chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Trois jours de mobilisation des transporteurs
Ces derniers s’étaient installés durant 3 jours et nuits devant la pyramide inversée, avec pour objectif de faire revenir la Région Réunion sur sa décision. Une opération escargot avait même été menée sur la Route du Littoral.
Peine perdue, l’option viaduc était dans le même temps confirmée par la présidente de Région, signant alors un accord de financement de l’Etat à Matignon, avec le Premier ministre Jean Castex.
Pas de retour en arrière
Ce mercredi, une longue réunion s’est donc tenue à la CCIR. A l’issue de cette rencontre, les transporteurs semblent se résigner au choix de la Région Réunion d’un viaduc plutôt qu’une digue pour achever le chantier de la Nouvelle route du Littoral, entre la Grande Chaloupe et La Possession.
Les transporteurs ont conscience qu’il n’y aura pas de retour en arrière. Ils ont reçu l’assurance d’une activité suffisante pour rentabiliser leurs investissements dans les prochaines années. Le projet de sécurisation de la Route de Cilaos, la réalisation de la Nouvelle Entrée Ouest de Saint-Denis ou encore le chantier du contournement de la ville du Tampon ont ainsi été évoqués.
Division chez les transporteurs
Si Jean-Gaël Rivière, le président de la FNTR, se dit rassuré à l’issue de cette réunion, le son de cloche est en revanche bien différent du côté du président de l’OTI. Didier Hoareau veut rester prudent, aucun calendrier n’ayant encore été établit.
Il n’y a aucune date. Il y a beaucoup de choses qui sortent, sauf qu’on ne sait pas quand. Je ne suis pas satisfait du tout parce que je ne peux pas dire à mes transporteurs quand est-ce qu’on va pouvoir reprendre le boulot.
Didier Horeau, président de l'OTI
Les chantiers évoqués seront pris en charge des entreprises multinationales, souligne Didier Horeau, plaçant les transporteurs sous le statut de sous-traitants " encore une fois ".
Quoiqu’il en soit, les transporteurs n’envisagent pas de nouvelle action dans les jours à venir. C’est donc un sentiment d’apaisement qui domine.