NRL : les transporteurs en grève contre la baisse des tarifs

L’approvisionnement du chantier de la NRL est suspendu. Les transporteurs protestent contre la baisse du prix de la tonne de galets. Hier, un premier débrayage a eu lieu à Saint-Louis, ce mercredi c’est au Port que les routiers sont rassemblés.
Mouvement de grève chez les transporteurs. En colère depuis l’annonce de la baisse des tarifs à la tonne transportée, 4 syndicats, parmi lesquels la SRTT, UNOSTRA ou la FNTR, ont décidé de protester.
 
Une soixantaine de poids lourds se sont donc rassemblés dès 6h ce mercredi 22 mai sur le parking de la Halle des Manifestations au Port. Cela représente près de la moitié du parc qui roule chaque jour. Hier, mardi 21 mai, des transporteurs avaient déjà débrayés dans la Sud, à proximité de l’usine du Gol.


Baisse des prix

C’est par un simple mail que les transporteurs disent avoir appris la baisse du prix de la tonne de galets. De 9,80 euros, il est passé à 9 euros. Insuffisant pour faire face à toutes leurs charges, estiment-ils.

En colère, les transporteurs ont donc décidé de suspendre l’approvisionnement en agrégats du chantier de la Nouvelle Route du Littoral. Pas de blocage pour le moment, disent-ils, des négociations seraient en cours avec le groupement NRL GTOI – SBTPC – Vinci.
 

Plus de rotations

Les syndicats espèrent obtenir une revalorisation du prix à la tonne transportée et de meilleurs conditions de chargement sur les plateformes afin d’effectuer 3 rotations par jour et ainsi rentrer dans leur frais.

Les syndicats de transporteurs demandent l’arbitrage de la Région et de l’Etat. En, attendant le chantier de la NRL n’est plus ravitaillé. Contacté le groupement GTOi – SBTPC – Vinci n’a pas souhaité s’exprimer.

Ce mercredi soir, les négociations sont au point mort, faute de réponse du groupement. Les transporteurs ont donc décidé de se retrouver de nouveau demain, jeudi 23 mai, sur le parking de la Halle des Manifestations au Port. Ils décideront alors de la suite à donner au mouvement. Un mouvement qui pourrait se durcir, selon certains syndicalistes.