Les autorités craignaient d’importants débordements, ils n’auront été finalement pas si nombreux que cela. Le déploiement massif des forces de l’ordre y aura contribué hier soir, jeudi 31 octobre, près de 600 policiers et gendarmes et 280 pompiers ont ainsi quadrillé l’île.
Les autorités avaient bien sûr en tête les violences urbaines des nuits d’Halloween de l’an dernier et de la précédente année. Un appel à la " purge " avait en effet été lancé au niveau national et relayé à La Réunion. Bilan en 2018 : des commerces dégradés, des feux de voitures et de poubelles, 5 policiers blessés et une douzaine d’interpellation.
Dans la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre, 600 policiers et gendarmes étaient mobilisés, appuyé par une trentaine de policiers municipaux. Sous l’autorité des procureurs de la République, ils étaient autorisés à procéder à des contrôles d’identité. Les effectifs des sapeurs-pompiers ont eux aussi été renforcés pour couvrir les quartiers sensibles, 280 agents étaient ainsi déployés.
Une quarantaine de feux ont été constatés, parmi lesquels 2 feux de véhicules, l’incendie d’une maison désaffectée au Tampon ou encore des feux de broussailles et de détritus.
Si les forces de sécurité ont subi des tirs de projectiles, aucun commerce n’a en revanche été pillé ou dégradé. Au final, 12 personnes ont été placées en garde à vue au cours de la nuit.
Un dispositif renforcé
Une semaine après les violences commises en marge de la visite présidentielle, le préfet de La Réunion, Jacques Billant, a décidé de prendre les devants. Des mesures de restriction d’utilisation de produits combustibles ou autres étaient ainsi en vigueur du mardi 29 octobre à 21h au vendredi 1er novembre à 8h. De même pour la vente d’alcool.Dans la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre, 600 policiers et gendarmes étaient mobilisés, appuyé par une trentaine de policiers municipaux. Sous l’autorité des procureurs de la République, ils étaient autorisés à procéder à des contrôles d’identité. Les effectifs des sapeurs-pompiers ont eux aussi été renforcés pour couvrir les quartiers sensibles, 280 agents étaient ainsi déployés.
Bilan 2019 : 12 personnes en garde à vue
Le dispositif renforcé mis en place par la préfecture semble avoir permis de contenir les débordements et d’éviter des violences de la même ampleur que les deux précédentes années. 14 communes ont tout de même été concernées par ces violences.Une quarantaine de feux ont été constatés, parmi lesquels 2 feux de véhicules, l’incendie d’une maison désaffectée au Tampon ou encore des feux de broussailles et de détritus.
Si les forces de sécurité ont subi des tirs de projectiles, aucun commerce n’a en revanche été pillé ou dégradé. Au final, 12 personnes ont été placées en garde à vue au cours de la nuit.