Obligation vaccinale : les soignants bientôt soumis à une nouvelle dose de rappel pour continuer à exercer

Cette nouvelle dose de vaccin contre le Covid-19 est particulièrement recommandée chez les personnes à risque
Soumis à l'obligation vaccinale pour pouvoir exercer, les professionnels de santé vont devoir mettre à jour leur schéma vaccinal par l'injection d'une nouvelle dose. Faute d'injection, ils seront interdits d'exercer.

Si le gouvernement lève peu à peu les mesures sanitaires, comme le port du masque ou encore le pass vaccinal pour se rendre dans les lieux publics ou voyager, l’obligation vaccinale reste en vigueur pour les soignants.    

Des médecins interdits d’exercer et des départs à la retraite

En septembre dernier, 55 médecins de La Réunion ont été interdits d’exercer. Aujourd’hui, il n’en reste qu’un, selon l’Agence Régionale de Santé.  

Ceux qui ne voulaient pas se vacciner ne pouvaient pas prendre un remplaçant vacciné contre le Covid. Certains professionnels, proches de la retraite, ont choisi de vendre leur cabinet.  

Plus généralement, 400 à 1 000 professionnels de santé étaient frappes d’interdiction d’exercer en septembre dernier, selon l’ARS.    

Les attestations de rétablissement arrivent "au bout"

Selon l’ARS, il pourrait y avoir un nombre important de médecins, et autres soignants du même coup, qui pourraient déroger aux règles de l’obligation vaccinale faute d’injection d’une dose de rappel prochainement.  

" Les attestations de rétablissement notamment sont en train d’arriver au bout ", confirme Patrick Labat, le secrétaire général adjoint de l’Ordre des Médecins à La Réunion.    

Une dose de rappel ou une interdiction d’exercer

Faute de vaccination à jour, les professionnels de santé, et autres professionnels soumis à l’obligation vaccinale, pourraient de nouveau être interdits d’exercer, et ne pourront toujours pas se faire remplacer.  

Les soignants ont eu jusqu’au 30 janvier 2022 pour se faire injecter la dose de rappel du vaccin contre le Covid. La protection apportée par le 1er rappel vaccinal diminue après un certain temps, indique l’ARS, une seconde dose de rappel est donc préconisée.