Le sous-sol du piton de La Fournaise bientôt dévoilé. Ce mardi 2 mai 2017, une mission initiée par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) entreprend une vaste opération d’imagerie en haute résolution de la structure interne du volcan.
Si l’expérience est concluante, les volcanologues de l’observatoire de la Plaine-des-Cafres vont enfin les entrailles du volcan. Le « SlideVolc », permet, grâce à un appareil de tomographie électrique de grande envergure, de créer une image parfaite su sous-sol jusqu’à 900 mètres de profondeur :
« En 2 dimensions au début, cette image sera exploitable à termes en 3 dimensions » espère Aline Peltier, directrice de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF).
Ce n’est pas une première mondiale. Le système a déjà été exploité sur les pentes de l’Etna et du Stromboli.
L’Est de l’enclos est instable
En revanche, ce sera une première en France, se réjouit Aline Peltier « Nous allons devoir relever un défi différent. A La Réunion, les coulées sont récentes et donc le sol très compact. Si nous parvenons à surpasser ces difficultés nous devrions obtenir des informations précieuses sur le sous-sol et plus particulièrement sur sa partie Et qui est connue pour son instabilité. Nous pourrions anticiper un glissement gravitaire semblable à celui d’il y a 4500 ans à l’origine de l’enclos et qui pourrait avoir des conséquences sur la sécurité »…
« En 2 dimensions au début, cette image sera exploitable à termes en 3 dimensions » espère Aline Peltier, directrice de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF).
Ce n’est pas une première mondiale. Le système a déjà été exploité sur les pentes de l’Etna et du Stromboli.
L’Est de l’enclos est instable
En revanche, ce sera une première en France, se réjouit Aline Peltier « Nous allons devoir relever un défi différent. A La Réunion, les coulées sont récentes et donc le sol très compact. Si nous parvenons à surpasser ces difficultés nous devrions obtenir des informations précieuses sur le sous-sol et plus particulièrement sur sa partie Et qui est connue pour son instabilité. Nous pourrions anticiper un glissement gravitaire semblable à celui d’il y a 4500 ans à l’origine de l’enclos et qui pourrait avoir des conséquences sur la sécurité »…