Océan indien : un voilier du Vendée Globe étudie l'ampleur de la pollution plastique

La pollution plastique, dans l'océan indien, augmentent de manière très inquiétante. Les analyses (au micron) effectuées en 2024, à l'occasion du passage d'un voilier laboratoire engagé dans le Vendée Globe, sont alarmantes.
Les voiliers engagés dans le Vendée Globe, course autour du monde en solitaire et sans escale, croisent loin au Sud de notre île. Parmi les bateaux, comme en 2020, un voilier est équipé de capteurs. Il transmet des données à l'Ifremer et à l'université de Bordeaux sur la quantité de microbilles de plastique contenu dans l'eau des océans. Les premiers résultats sont alarmants !

La victoire finale de cette dixième édition Vendée Globe concerne quelques skippers. La majorité s'élance dans cette course autour du monde, sans escale, avec l'unique projet de boucler la boucle. Dans la foule des anonymes, qui ont pris le départ, se trouve Fabrice Amadeo. Ce journaliste, passionné de voile, de science et des océans participe à son troisième tour du monde, écrit Sud-Ouest.

Cependant, comme en 2020, l'Angevin avec l'objectif précis de mettre à profit ce long voyage sur trois océans pour étudier l'ampleur de la pollution plastique. Les outils installés sur son voilier par l'Ifremer et les chercheurs de l'université de Bordeaux permettent de rechercher les microbilles et les fibres de cellulose qui sont rejetées dans les fleuves et finissent dans toutes les mers et océans de la planète.

Du plastique de la surface aux profondeurs de l'océan

Les premiers résultats, concernant l'océan Indien, publiés par les chercheurs sont inquiétants. En poussant les analyses de 300 microns (à peine observables à l'œil nu) à 30 microns, totalement invisibles, ils ont découvert qu'il y a 70 fois plus de microbilles et 25 fois plus de fibres de cellulose en pleine eau que dans les couches supérieures, écrit Ouest-France.fr.

Les capteurs ont été placés sous la quille du voilier. Les données sont transmises en permanence vers les laboratoires où les scientifiques peuvent analyser en direct, les quantités de particules de 300, 100 ou 30 micromètres.

Ce second voyage à travers les trois océans va permettre aux spécialistes bordelais et à leurs collègues de l'Ifremer de préciser la carte des zones les plus polluées par le plastique. Comme le vent, les courants n'ont pas de frontières, ces données sont très attendues.