L'élection à la présidence des Comores d'Azali Assoumani avec 59,09 % des suffrages n'a pas atténué les tensions. L'officialisation de l'opposition a formé un Conseil National de Transition. A La Réunion et en métropole, les Comoriens dénoncent "les abus du pouvoir et l'absence de démocratie".
L'élection présidentielle qui s'est déroulée le 24 mars 2019 a vu la victoire d'Azali Assoumani avec 60,77 % des suffrages. Une victoire qui se veut sans appel possible et pourtant des voix s'élèvent pour dénoncer la sincérité du scrutin. Aux Comores, à La Réunion, comme en métropole, des Comoriens dénoncent les conditions dans lesquelles se sont déroulées ce scrutin.
Depuis un an, l'archipel est en proie à des incidents graves. Le dernier s'est déroulé quatre jours après le vote. Le 28 mars, un échange de tirs a eu lieu au sein du camp militaire de Kandani, faisant trois morts et des blessés. La liberté de la presse est battue en brèche. Le rédacteur en chef, de Masiwa-Komor, média opposé au régime a été interpellé, interrogé, et écrit-il torturé. Toufé Maecha a d'ailleurs immédiatement quitté son pays, dès sa libération.
Des manifestations se sont tenues ce dimanche, à La Réunion, à Champ-Fleuri et à Paris, place de La République pour dénoncer "le fonctionnement autoritaire du président Azali", écrit habrizacomores.com. Ici, comme en métropole, les manifestants demandent le rétablissement d'un état de droit, de la démocratie, le respect de la liberté d'opinion et de la liberté de la presse.
L'opposition dénonce l'élection d'Azali qu'elle qualifie de "Coup d'Etat électoral" note lagazettedescomores.com, avant de conclure : "L'opposition à la dictature est le devoir de tout citoyen désirant défendre l'usage de pratiques démocratiques".
De son côté, le pouvoir est en ordre de marche pour réprimer toute velléité de remise en cause des résultats du scrutin. Le procureur de la République, Mohamed Abdou, a souligné lors d'une conférence de presse : "Je ne cherche pas à arrêter ou à emprisonner, mais plutôt sécuriser le pays, faire en sorte que le pays ne tombe pas dans l'embrasement, dans la guerre civile". Avant de conclure avec une menace très claire : "C'est la dernière fois que je rappelle à tout le monde de se ressaisir, de se comporter comme un digne Comorien, de connaître ses responsabilités". Avant de conclure : "Je ne menace personne".
Trois morts à Kandani
Depuis un an, l'archipel est en proie à des incidents graves. Le dernier s'est déroulé quatre jours après le vote. Le 28 mars, un échange de tirs a eu lieu au sein du camp militaire de Kandani, faisant trois morts et des blessés. La liberté de la presse est battue en brèche. Le rédacteur en chef, de Masiwa-Komor, média opposé au régime a été interpellé, interrogé, et écrit-il torturé. Toufé Maecha a d'ailleurs immédiatement quitté son pays, dès sa libération.
"Un coup d'Etat électoral"
Des manifestations se sont tenues ce dimanche, à La Réunion, à Champ-Fleuri et à Paris, place de La République pour dénoncer "le fonctionnement autoritaire du président Azali", écrit habrizacomores.com. Ici, comme en métropole, les manifestants demandent le rétablissement d'un état de droit, de la démocratie, le respect de la liberté d'opinion et de la liberté de la presse.
L'opposition dénonce l'élection d'Azali qu'elle qualifie de "Coup d'Etat électoral" note lagazettedescomores.com, avant de conclure : "L'opposition à la dictature est le devoir de tout citoyen désirant défendre l'usage de pratiques démocratiques".
"Je ne menace personne"
De son côté, le pouvoir est en ordre de marche pour réprimer toute velléité de remise en cause des résultats du scrutin. Le procureur de la République, Mohamed Abdou, a souligné lors d'une conférence de presse : "Je ne cherche pas à arrêter ou à emprisonner, mais plutôt sécuriser le pays, faire en sorte que le pays ne tombe pas dans l'embrasement, dans la guerre civile". Avant de conclure avec une menace très claire : "C'est la dernière fois que je rappelle à tout le monde de se ressaisir, de se comporter comme un digne Comorien, de connaître ses responsabilités". Avant de conclure : "Je ne menace personne".