Après les affrontements qui ont fait six morts et le pillage de l'usine de la Sucoma, l'affaire prend un tournant politique.
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C'était au départ un simple conflit social opposant les salariés de l'usine de sucre à Morondava, dans l'ouest de l'île, à leur direction. Les ouvriers malgaches réclamaient des augmentations de salaire et la régularisation de saisonniers. Les revendications ont été rejetées par les gérants chinois. Le conflit a tourné à l'émeute et les affrontements, entre forces de l'ordre et les émeutiers, ont fait six morts. Au cours des deux jours d'émeute, mercredi 10 et jeudi 11 décembre, l'usine a également été pillée.
La Chine, par voie de communiqué, s'est dit choquée par ce déchaînement de violence et si le calme est revenu, à Morondava, l'affaire prend désormais une tournure politique. Le porte-parole de l'usine, Zhou jianping, affirme que des casseurs ont poussé les ouvriers à la violence et les autorités locales pointent du doigt l'opposition qui souhaiterait ainsi déstabiliser le Premier ministre originaire de Morondava. Sur fond de règlement politique, les dégâts sont toujours en cours d'évaluation. A la Sucoma, près de 2 000 emplois sont menacés...
La Chine, par voie de communiqué, s'est dit choquée par ce déchaînement de violence et si le calme est revenu, à Morondava, l'affaire prend désormais une tournure politique. Le porte-parole de l'usine, Zhou jianping, affirme que des casseurs ont poussé les ouvriers à la violence et les autorités locales pointent du doigt l'opposition qui souhaiterait ainsi déstabiliser le Premier ministre originaire de Morondava. Sur fond de règlement politique, les dégâts sont toujours en cours d'évaluation. A la Sucoma, près de 2 000 emplois sont menacés...